Elle se fait l’avocate du SG des Travaux publics Louisa Hanoune parle de «lynchage médiatique»

Elle se fait l’avocate du SG des Travaux publics Louisa Hanoune parle de «lynchage médiatique»

Dénonçant ce qu’elle qualifie «d’interférence» et de volonté «d’influencer la décision de la justice», elle déclarera qu’à travers cette campagne «il y a quelqu’un qui veut couvrir les vrais responsables».

Louisa Hanoune défend le secrétaire général du ministère des Travaux publics et parle d’un «lynchage médiatique» opéré à son encontre avant même que la justice ne rende son verdict. Dénonçant ce qu’elle qualifie «d’interférence» et de volonté «d’influencer la décision de la justice», elle déclarera qu’à travers cette campagne «il y a quelqu’un qui veut couvrir les vrais responsables». Ce haut cadre accusé d’avoir touché des pots-de-vin

dans le chantier de l’autoroute Est-Ouest est «jeté en pâture», alors que les vrais responsables ne sont pas inquiétés, s’indigne Mme Hanoune. Citant des exemples de cadres et fonctionnaires de l’Etat intègres ayant fait l’objet de poursuites judiciaires avant qu’ils ne soient réhabilités et blanchis, l’oratrice inscrit le cas du SG du ministère des Travaux public dans cette même logique. Sans citer les vrais responsables, ni mêmes en faire allusion, elle exprimera des doutes quant à l’origine des informations communiquées à la presse alors que l’enquête suit toujours son cours. Des informations à travers lesquelles l’on veut nuire à ce fonctionnaire dont «tout le monde, même le ministre de tutelle, reconnaît l’intégrité» ajoute la première Dame du PT. S’exprimant hier à Alger, lors d’un point de presse organisé en marge de la réunion du conseil national du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune abordera les prochaines sénatoriales et accusera, nommément, des militants de certains partis politiques qui font dans la corruption pour acheter des sièges au Conseil de la nation. Elle dira à cet effet qu’elle est prête à négocier des alliances politiques avec les directions de partis et non avec des militants au niveau des wilayas. Selon elle, des militants de différentes formations telles que le FLN, le RND et le FNA ont sollicité ses élus et leur ont proposé des sommes d’argent en contrepartie de leurs voix. Les sommes proposaient oscillaient entre 10 et 30 millions de centimes, a-t-elle révélé. Concernant la prochaine loi de finance 2010, Mme Hanoune se félicitera de la position du gouvernement. «Il n’y a pas eu de recul dans l’orientation économique entamée dans la loi de finances complémentaire» se réjouit-elle, ajoutant qu’il s’agit «d’une amorce de rupture». Cependant, elle relèvera certaines contradictions relatives, notamment à la menace de fermeture de sociétés publiques dans de nombreuses wilayas. A cet effet, elle demandera plus d’explications sur les normes de solvabilité des sociétés. «On ne comprend pas pourquoi l’on efface les dettes d’Air Algérie et de l’Eniem et non pas celles de la Sonatro, pourtant cette dernière est solvable !» s’exclame-t-elle.