Elle se tiendra jusqu’à samedi prochain, La foire du miel à Tizi Ouzou

Elle se tiendra jusqu’à samedi prochain,  La foire du miel à Tizi Ouzou

Ces dernières années les ruches font face à un fléau dévastateur qui s’appelle la cristallisation

venant de plusieurs wilayas du pays comme Béjaïa et Blida, les producteurs de miel commenceront d’abord par faire connaître leurs cru et appellation spécifique avant de passer à la vente.

La place de l’ancienne mairie de la ville de Tizi Ouzou abrite depuis hier une foire dédiée au miel. Ce produit prestigieux est dans tous ses états jusqu’à samedi prochain, au grand bonheur des gens qui aiment s’en servir comme panacée à divers médicaments pharmaceutiques. Aussi, sur place, les stands sont occupés par quelque 32 apiculteurs venus exposer à la vente leur produit.

Venus de plusieurs wilayas du pays comme Béjaïa et Blida, les producteurs de miel commenceront d’abord par faire connaître leurs cru et appellation spécifique avant de passer à la vente. En effet, ces derniers, savent et sont convaincus qu’ils sont en train de produire le meilleur miel de toute la planète mais sans pour autant pouvoir lui donner la place et la valeur qu’il mérite à cause notamment de plusieurs difficultés.

Selon le président de l’Association des apiculteurs, le miel devrait faire valoir ses droits au prestige qu’il possède. Pour ce faire, le premier obstacle qui devrait sauter est sans nul doute la difficulté d’intégrer les circuits commerciaux nationaux et internationaux. Le verrou s’appelle le label d’appellation d’origine. D’autres difficultés sont rencontrées sur le terrain comme les maladies des abeilles. Ces dernières années, en plus du varroa, les ruches font face à un fléau dévastateur qui s’appelle la cristallisation. Rien que la saison dernière, les apiculteurs ont perdu 50% de leur production à cause de ce phénomène induit, selon les spécialistes, par les conditions météorologiques.

Par ailleurs, lors de la journée d’ouverture, il a été constaté la tendance à l’optimisme au sujet des mesures annoncées par le département de Sid Ahmed Ferroukhi. Les apiculteurs attendent que des moyens techniques leur soient fournis, à l’instar des laboratoires de certification. Une condition inéluctable pour passer à l’international. La labellisation est nécessaire, en effet, pour intégrer les circuits commerciaux internationaux dominés par des marques et labels mondiaux très connus comme le miel du Yémen et de Californie.

Cependant, une fois sur les places internationales, le miel algérien, de l’avis des connaisseurs, peut rivaliser avec les meilleurs. La preuve est donnée par les apiculteurs qui produisent le miel de jujubier, le plus cher au monde et produit uniquement au Yémen. A 180 euros le kilo/litre, sur les places internationales, le miel de jujubier est vendu au prix de ses pairs en Algérie, trop en deçà de sa valeur réelle.