Elle se veut nord-africaine Naissance de la première « Fondation Terre » algérienne (VIDÉO)

Elle se veut nord-africaine Naissance de la première « Fondation Terre » algérienne (VIDÉO)

C’est le 20 mars, au dessous de l’arbre à lianes, connu sous le nom de l’arbre de tarzan du jardin d’essai Hamma, qu’a été lancée la première « Fondation Terre » algérienne.

Dans une ambiance de forêt, rythmée par le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles dans le vent, et le ruissellement de l’eau, que son Président Mohamed Belaoud, a tenu à la présenter en toute sérénité. « La fondation a pour but principal : la protection de l’environnement, et la réconciliation de l’homme avec les impératifs établis par la nature depuis ses origines en intégrant une certaine dimension spirituelle universelle, c’est à dire tout ce qu’a produit l’humanité comme sagesse », a-t-il indiqué.

D’ailleurs pour lui, l’homme en général et l’algérien en particulier « a pris trop de distance par rapport à son milieu naturel ». Mais selon lui, il est temps de renouer contact avec la nature tout en s’appliquant au terrain.

Avec une approche didactique, Mohamed Belaoud a assuré que toutes les actions faites par la Fondation Terre « doivent êtres en premier lieu en direction des enfants (…) sous forme d’audiovisuel, ou de sorties, pour former ces jeunes ». Il a d’ailleurs ajouté que les moyens d’action de la Fondation sont entre autres : « La création d’écoles de la nature, la contribution à la formation et l’attribution de bourses, le soutien de projets et modèles de tailles humaines, l’organisation de rencontres et autres manifestations, l’organisation d’expéditions de grande envergure, l’édition d’ouvrages, revues et films ». Dans l’ambition de donner à cette fondation un aspect nord-africain, son Pdt s’est engagé à publier les propres publications de recherches de la Fondation Terre.

Néanmoins, pour le Printemps, il est prévu d’organiser onze sorties « tous les week-ends il y aura une sortie », a-t-il affirmé. Et d’enchérir ; « On va commencer par les Bibans, ensuite Bouzegza, et Djudjura ».

L’idée du projet remonte à 1999 

Mohamed Belaoud est également revenu sur l’historique du lancement de son projet, et même du choix du lieu, qui n’est d’ailleurs pas arbitraire. Il se trouve, qu’en 1999, à la même place, ils « ont eu une tentative de créer cette fondation, et il y a quelques uns ici présents étaient parmi nous (…) seulement la conjoncture  n’était pas favorable ». Tout en ajoutant qu’ils n’ont pas voulu foncer têtes baissées, « on aurait pu la créer en cette année, mais on s’est dit qu’il serait mieux de patienter encore un peu ».