Elle sera fonctionnelle à partir du mois de novembre prochain: Une unité de découpe de viande, filiale d’Inalca, à Corso

Elle sera fonctionnelle à partir du mois de novembre prochain: Une unité de découpe de viande, filiale d’Inalca, à Corso

L’unité algéro-italienne Inalca de Corso (ex-Enafroid) va lancer sa première unité de découpe de viande, à la fin du mois de novembre de l’année en cours, a indiqué, hier, M. Gianluca Guarischi, gérant de l’entreprise, en marge de la première journée du 1er Salon agroalimentaire de Boumerdès.

Selon le même responsable, cette unité qui va réceptionner les carcasses de viande des différents abattoirs et autres unités spécialisées aura pour mission d’assurer des découpes à poids constant et d’une manière automatisée.

Cette première unité sera renforcée dans quelques mois par une autre unité spécialisée dans le conditionnement des légumes secs qui va produire plus de 5 tonnes par jour. Les travaux de cette unité, la première du genre en Afrique, va produire plus de 16 tonnes par jour, le coût de cet investissement qui a été appuyé par l’Andi est estimé à 8,5 millions de dollars. Autre annonce faite par le gérant d’Inalca, l’ouverture officielle de ses chambres froides restées fermées depuis plusieurs années.

D’une capacité de 30 000 m3 dont plus de 90% seront mis à la disposition des opérateurs et des fellahs qui éprouvent des difficultés pour stocker leur production, alors qu’une partie de ces magasins sera utilisée par Inalca dans le cadre d’un protocole d’accord visant la mise en place d’un joint-venture entre Inalca et les sociétés de gestion de participation Alviar (Société algérienne de viande rouge) et la SGP Proda pour la commercialisation de la viande. La mise en service de ce projet qui a été validé par l’Andi permettra de réduire la facture des importations de la viande selon les responsables de l’entreprise.

Par ailleurs, le wali de Boumerdès qui a inauguré la manifestation a indiqué que la wilaya dispose de foncier pour encourager les investisseurs. “Nous n’avons pas de problème de foncier mais un problème dans les attributions”, a indiqué le chef de l’exécutif, faisant allusion aux assiettes de terrains attribuées et non exploitées par des pseudo-investisseurs.

À noter que des dizaines d’entreprises publiques et privées spécialisées dans l’agro-alimentaires participent à ce salon et des conférences sont programmées pour développer des sujets se rapportant à l’investissement et les différents problèmes que rencontrent les investisseurs.