Dans l’optique d’encourager l’entrepreneuriat féminin à s’imposer dans le monde des affaires, une formation sur le développement de l’entreprise sera prochainement lancée.
La présidente du Réseau algérien des femmes d’affaires (Rafa), Samira Hadjdjilani, a indiqué hier, à Alger qu’à partir du 17 décembre en cours, une formation sur le développement de l’entreprise sera lancée au profit des femmes porteuses de projets. Une opération qui s’inscrit dans le cadre d’un programme de plusieurs sessions de formation prévues par Rafa et s’étalera jusqu’au mois de juillet 2017.
Ce programme a pour objectif la remise à niveau des femmes chefs d’entreprise d’une part et l’encadrement des porteuses de projets d’autre part, d’après les précisions de Mme Hadjdjilani. Elle a ainsi expliqué lors d’un Forum national sur l’entrepreneuriat féminin que les porteuses de projets et les promotrices de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) bénéficieront de cette formation dans le cadre d’une convention signée entre les deux parties (Rafa et Ansej) en mars 2016.
La responsable a indiqué que les porteuses de projets dans les créneaux prometteurs tels que l’économie nationale, particulièrement l’industrie,les nouvelles technologies, le tourisme et l’agriculture, seront prioritaires. Les thèmes de cette formation porteront essentiellement sur tout ce qui est lié aux compétences techniques et managériales ainsi q’à la gestion concurrentielle et financière de l’entreprise.
Mme Hadjdjilani a indiqué que cette rencontre qui se veut un espace de concertation et d’échanges d’expériences entre les femmes chefs d’entreprise et les porteuses de projets a pour but l’élaboration d’une plate-forme sur les obstacles rencontrés dans le domaine de l’entrepreneuriat féminin et les solutions proposées. En marge de cette rencontre les femmes chefs d’entreprise représentantes de Rafa ont signé des contrats de formation avec des femmes porteuses de projets. La présidente a par ailleurs déploré le taux de femmes chefs d’entreprise dans le pays, qui selon elle reste «faible» par rapport au nombre de femmes en général et les universitaires diplômées d’une façon particulière.