La fraude à l’examen du baccalauréat est un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur ces dernières années en Algérie. La lutte contre ce fléau est devenue une priorité pour les autorités algériennes. Dans ce contexte, la justice algérienne a récemment traité une affaire de fraude à l’examen du BAC à Berrouaghia dans la wilaya de Médéa.
La candidate, dont l’identité n’a pas été révélée, a été arrêtée en flagrant délit par les agents de sécurité de la salle d’examen. Elle était en train de remplacer sa copie par celle de sa sœur, qui n’était pas présente à l’examen. Sa sœur a également été arrêtée sur place, alors qu’elle attendait à l’extérieur de la salle d’examen.
De plus, la justice a ordonné la mise en détention de la première suspecte et la mise sous contrôle judiciaire de la seconde. La prochaine audience est prévue pour le 14 juin 2023.
En outre, il est à noter que le gouvernement algérien a mis en place plusieurs mesures pour lutter contre la fraude à l’examen du baccalauréat. Parmi ces mesures, on peut citer la mise en place d’un système de surveillance électronique dans les salles d’examen, la formation des agents de sécurité pour détecter les tentatives de fraude, et la sensibilisation des candidats sur les conséquences de la fraude.
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Qu’a déclaré Belaabed concernant l’éradication de la triche lors du BAC ?
Par ailleurs, quelques cas de tricherie cette année lors des examens de fin d’année scolaire, le ministre de l’Éducation nationale, Abdelkrim Belaabed, a annoncé que le phénomène de la fraude dans les examens officiels avait été pratiquement éradiqué. Il aussi a souligné que ses services travaillaient à la mise en œuvre des mécanismes visant à alléger le poids du cartable scolaire en fournissant aux écoles des tableaux numériques, conformément aux instructions du président de la République.
En effet, le ministre de l’Education nationale Belaabed a déclaré que la fraude aux examens avait été pratiquement éliminée depuis l’année dernière grâce aux mesures prises pour lutter contre ce fléau, notamment la création de cellules locales chargées de surveiller le déroulement des examens officiels au niveau des conseils de justice, présidés par les procureurs.