Les embouteillages refont surface à Alger. Avec la rentrée scolaire et sociale, les habitants de la capitale se retrouvent chaque jour bloqué des encombrements de la circulation ; provoquée principalement par le manque de routes principales.
Considéré comme premier responsable, le ministère des transports, à sa tête Aïssa Bekkaï, a enfin ouvert le dossier des embouteillages dont soufre les habitants d’Alger depuis des années.
Lors d’une réunion ayant regroupé le wali d’Alger, le ministre du transport et celui des Travaux publics ; les responsables du secteur ont étudié les solutions et de mesures urgentes pour désengorger la capitale.
La stratégie de Bekkai
En effet, le ministre du transport a fait savoir que son département avait mobilisé tous les moyens disponibles, tels que le métro, le tramway, ainsi que les chemins de fer à travers le plan de travail. Selon lui, cette relance de transport urbain contribuera à réduire l’utilisation de la voiture.
Pour éviter les embouteillages, Bekkai a présenté la stratégie du secteur liée à la liaison des ports au réseau ferroviaire et aux différentes bases logistiques afin de réduire l’entrée de camions et divers poids lourds dans la capitale, ce qui contribuera de manière significative à désengorger le trafic.
D’un autre côté, Kamel Nasri, ministre des travaux publics, a décidé de prendre un ensemble de solutions urgentes, dont la réalisation des travaux routiers durant la nuit, et recourir à l’utilisation de trains pour acheminer les marchandises vers et depuis le port d’Alger.
Cependant, Kamel Nasri a annoncé la relance de 16 projets. Ces derniers, bloqués pour des raisons administratives, devraient bientôt être achevés.