Le trafic sur les réseaux routiers au niveau des grandes villes du pays pose toujours problème. La densité du trafic suscite des bouchons, des embouteillages et des perturbations de circulation qui durent parfois pendant des heures. Quelles solutions pour ce phénomène ?
S’exprimant ce mercredi sur la chaine TV Echorouk News, le sous-directeur de la circulation routière au ministère des Transports, Abdelghani Hamani, a indiqué que la congestion sur les routes est devenue un phénomène, sur lequel de nombreuses études ont été menées.
Afin de remédier à cette situation, le même responsable souligne que parmi les mesures devant être entreprises, la mise en place de plans sur deux volets, à savoir, un plan spécial transport et un plan concernant la circulation routière.
À ce propos, l’intervenant explique qu’une bonne répartition des transporteurs sur les lignes et la connaissance des bons endroits pour mettre les feux de circulation et les panneaux de signalisation sont deux mesures qui peuvent réguler le trafic.
Dans le même sillage, il fait état d’un projet qui sera réalisé à Alger dans ce sens. Il s’agit selon lui, d’un « centre de régulation de la circulation routière » qui se basera sur des « feux multicolores au lieu des agents de la sureté ». Ce projet intervient également dans le cadre de la décongestion de la circulation au niveau de la capitale.
20 millions de permis de conduire sont en circulation en Algérie
En outre, le même responsable a fait le point sur la question des permis de conduire en Algérie. Selon lui, ses services enregistrent chaque année « entre 2 et 3 millions candidats pour les trois examens du permis de conduire (code, manœuvre et conduite) ».
Entre 500.000 et 600.000 candidats obtiennent leur permis annuellement, ajoute encore le même responsable. Par ailleurs, il révèle que le nombre de permis de conduire en circulations en Algérie est de 18 à 20 millions de permis.
Pour rappel, le ministère de l’Intérieur a annoncé lundi dernier dans un communiqué, l’annulation des procédures de suspension et de retrait du permis de conduire par les commissions de wilaya, à compter du 1er février.
Cette mesure intervient « dans le cadre des démarches des Pouvoirs publics visant à alléger les procédures administratives », indique-t-on encore.