La députée française, Mathilde Panot, en Algérie pour rencontrer les acteurs du mouvement populaire, a été interpellée par les forces de l’ordre, hier mardi a informé son parti France insoumise.
« Le groupe parlementaire insoumis proteste contre l’interpellation à Bejaïa en Algérie de sa co-présidente Mathilde Panot et de ses accompagnateurs. Dix heures plus tard ils sont placés en séjour surveillé à Alger sans connaitre les intentions pour la suite de ceux qui les ont contraints à ce retour sous escorte », a dénoncé le parti sur Facebook.
Et d’ajouter « le groupe parlementaire déplore l’interruption forcée du programme de rencontres de Mathilde Panot et de son équipe. Il demande la garantie de leur sûreté et le respect de leur liberté de circuler ».
La députée a expliqué s’être déplacée en Algérie pour « rencontrer les acteurs du mouvement populaire, « pour comprendre apprendre et exprimer notre solidarité à cette révolution du sourire » a-t-elle écrit sur Facebook.
« Nous sommes partis à 7h30 hier matin pour Bejaïa, où la mobilisation populaire est massive. En arrivant, après avoir échangé avec des étudiants et professeurs de la marche du mardi, nous avons été arrêtés une première fois puis amenés au commissariat » a-t-elle détaillé.
Et d’ajouter « On nous garde 1h15 sans jamais nous donner de motifs puis nous sommes libres de partir. Nous mangeons, faisons un tour dans la ville. On nous arrête de nouveau. 3h d’immobilisation à un barrage routier là encore sans motif. On nous prend nos passeports. Le maire Madjid Ouddak et l’elu de l’assemblée populaire de Wilaya Reda Boudraa viennent nous soutenir. Toujours sans explication on nous escorte vers Alger . »
La députée ajoute, « depuis nous sommes sous surveillance dans un hôtel à Alger. »