Les agences de voyages se félicitent du « bon déroulement » de la omra des mois de chaabane et ramadan. En soulignant « la hausse du quota de l’Algérie » qui a entraîné une augmentation des personnes ayant accompli ce rituel, les agences qualifient les conditions de déroulement de ce rendez-vous de « très bonnes ».
« Nous avons eu plus de visas cette année mais, contrairement aux années précédentes, tout a bien fonctionné », a indiqué Lyes Sennouci, porte-parole du syndicat national des agences de voyage. Cette amélioration dans l’organisation de la omra trouve son origine dans « le professionnalisme » des agences de voyages.
« Les agences ont acquis une expérience en matière d’organisation. Elles commencent maintenant à savoir comment assurer un bon encadrement des pèlerins, quels sont les critères de choix et de sélection de leurs partenaires en Arabie saoudite et quels sont les engagements à prendre vis-à-vis de leurs clients compte tenu du quota qui leur a été attribué », a-t-il expliqué. La réussite de cette opération a été possible grâce à la maîtrise de trois critères à savoir le transport aérien, le visa et l’hébergement. « Les compagnies ont joué le jeu. Les agences ont réservé à l’avance les places. La délivrance des visas s’est déroulée de manière coordonnée et organisée. Quant à l’hébergement, les agents de voyages connaissent maintenant bien le terrain dans lequel elles travaillent et ont sélectionné des partenaires fiables », a expliqué Sennouci. « Globalement, la prise en charge des pèlerins a été correcte et aucun problème majeur n’a été signalé », a-t-il ajouté. Lyes Sennouci saisit cette occasion pour apporter des éclairages concernant l’exclusion des agences de voyages de l’organisation de la omra. « Les agences de voyages exclues ne le sont pas pour faute professionnelle. Le retrait de leur agrément, conformément à l’article 6 de la loi, est dû au fait que ces agences n’ont pas terminé le processus d’organisation de ce rituel. C’est-à-dire qu’elle n’ont pas pris des clients à la omra durant le délai de trois mois que leur accorde la loi depuis l’entame de leurs activités », a-t-il expliqué. Selon lui, il n’a jamais été question de « sanctions » pour des « fautes graves » mais plutôt du souci d’organisation de la profession conformément à la loi. Le communiqué publié sur le site de l’Office national du hadj et de la omra donne toutes les explications sur cette opération en précisant que « neuf agences de voyages ont vu le retrait de leur agrément puisqu’elles n’ont pas organisé une omra durant les trois mois ayant suivi l’octroi de leur agrément, conformément au cahier des charges. Alors qu’une agence de voyages a demandé le gel de son agrément. »
En attendant l’évaluation …
« Le nombre d’agences concernées par le retrait d’agrément s’élève à 53 », souligne le communiqué. L’évaluation de cette opération n’a pas encore été faite par les pouvoirs publics. « Nous attendons la rencontre d’évaluation avec l’Office national de hadj et de la omra (ONHO) pour améliorer ce dispositif et pourquoi pas décider des sanctions à l’encontre des parties défaillantes car maintenant que tout le monde est averti, il n’est plus admissible de commettre les erreurs des années précédentes », a affirmé Sennouci. Notre interlocuteur souhaite « le maintien de ce même dispositif » pour la saison du hadj ainsi que la prochaine saison de la omra prévue en décembre. L’organisation du hadj 2016 a bel et bien commencé.
Ainsi, l’ONHO a informé les futurs pèlerins de la nécessité de l’achat du billet d’avion avant le dépôt du dossier de visa. Après la visite médicale, les futurs hadji sont appelés à s’acquitter du coût du hadj estimé à 370.000 DA au niveau des agences de la Banque d’Algérie pour ernsuite acheter le billet d’avion estimé à 120.000 DA avant de déposer la demande d’obtention de visa.
