Quelques minutes après la fin de la rencontre amicale qu’a disputée l’EN au Luxembourg, le 17 novembre dernier, face à la sélection locale, et qui s’est soldée sur un score nul de 0-0, on s’est approché du capitaine des Verts, Anthar Yahia, pour recueillir justement ses impressions et parler des aspects positifs et négatifs qui ont caractérisé cette partie.
Le défenseur de Bochum, qui s’est contenté de parler que très brièvement de ce match, s’est projeté directement sur la rencontre décisive prévue face au voisin marocain, affirmant que le plus important «est d’être prêts le 27 mars et remporter les trois points pour recoller au classement et éviter du coup une élimination prématurée pour la qualification à la phase finale de la CAN-2012».
«Je n’ai pas encore digéré notre élimination de 2004»
Yahia, déterminé comme à son habitude, nous a affirmé que ce match représentait beaucoup pour lui et que quoi qu’il arrive, l’EN se doit de l’emporter. Il nous expliquera qu’à ce jour, il n’a pas encore oublié l’amère défaite enregistrée il y a plus de sept ans maintenant face à cette même sélection du Maroc qui a éliminé l’Algérie en quarts de finale de la CAN, alors qu’à deux minutes du coup de sifflet final, elle menait encore au score, (1-0) sur un but de Cherrad, avant que Chamakh n’égalise et n’envoie les deux équipes aux prolongations. Des prolongations qui verront les Lions de l’Atlas, inscrire deux nouveaux buts qui leur ont permis d’accéder aux demi-finales. «Ce match face au Maroc sera une revanche pour moi. Je dois dire que je n’ai pas encore digéré notre élimination de la CAN, alors qu’on était tout proches d’une qualification historique pour le dernier carré. J’ai une dette à effacer et j’espère de tout cœur qu’on sera au rendez-vous le jour J et qu’on fêtera avec nos fans la victoire», a-t-il conclu.
Ziani préfère oublier
L’autre joueur de l’EN actuelle qui a pris part à ce douloureux match de 2004, en compagnie de Anthar Yahia, est Karim Ziani qui préfère, pour sa part, ne pas trop se focaliser sur le passé, soulignant que le contexte de la rencontre d’aujourd’hui diffère totalement de celui de Sfax et que «le plus important sera de remporter les trois points et se relancer dans la course à la qualification et non de parler de revanche».
