Leur situation semble être un sac de nœuds. Les étudiants au nombre de 89 qui ont été rapatriés de Chine en catastrophe en janvier 2020, sont toujours dans l’embarras.
Constatant que leur situation est incertaine et se corse davantage dès lors que la Chine n’a toujours pas rouvert ses frontières aériennes, les étudiants lauréats du concours national de majors de promotion, ayant bénéficié de bourses pour aller poursuivre leurs recherches dans ledit pays, décident cette fois de saisir le Président de la République.
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, les étudiants ont saisi le président de la République, Abdelmajid Tebboune, pour débloquer leur situation.
Décision unilatérale et arbitraire
Dans une réunion en visioconférence, les étudiants ont interpellé le ministère de l’enseignement supérieur proposant ainsi selon la même source, « une réorientation vers un autre pays, ou tout au moins maintenir la bourse jusqu’à la réouverture des frontières chinoises » mais leur proposition semble tomber dans l’oreille d’un sourd.
En effet, le ministère de l’Enseignement supérieur leur avait proposé, de son côté, « une réintégration dans les universités algériennes, arguant que l’argent consacré à la bourse, n’ayant pas été consommé, devait être redirigé vers la trésorerie publique », ajoute la même source.
Cependant, la décision de la tutelle ne semble pas satisfaire les étudiants désemparés. Par ce fait, ils dénoncent ce qu’ils appellent une décision «unilatérale et arbitraire» s’interrogeant sur le motif de résilier leur contrat de façon unilatérale.
Selon une étudiante concernée par cette situation « les propositions qu’ils avaient faites au ministère n’ont pas été prises en compte, expliquant ainsi que la tutelle avait refusé catégoriquement la réorientation « sous prétexte qu’il n’y a pas de budget ».
Les étudiants boursiers en Chine n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement soulignant qu’ils sont majors de promotion et qui ont passé un concours différent ayant abouti à une bourse pour formation doctorale à l’étranger.