Il s’agit de Hamid et Cherifa, un couple Algérien avec leurs deux enfants. Cette petite famille Algérienne, en France depuis 2016, risque l’expulsion en Algérie. Cette affaire a suscité un grand élan de mobilisation.
La famille s’est installé en France en 2016. En plus de leurs deux enfants âgés de 10 et 13 ans, le couple qui vit à Deuil-la-Barre près de Paris, en a deux autres, âgés de 24 et 19 ans, étudiants, qui ne sont pas concernés par la décision d’expulsion.
Cette décision a poussé plusieurs citoyens Français, notamment les habitants de la commune de Deuil-la-Barre, près de Paris, à montrer leur soutien à la famille et leur refus de cette décision. « Non à l’expulsion de nos copains » pouvait-on lire sur une pancarte accrochée aux grilles du collège Denis-Diderot de Deuil-la-Barre, ou plus d’une cinquantaine de personnes se sont rassemblés, afin d’empêcher cette expulsion.
Un des enfants est médicalement suivi
La mésaventure de cette famille Algérienne a commencé le jour ou Hamid, le mari, a été contrôlé dans la rue. Faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OTQF), il devrait être reconduit aux frontières, de même pour sa femme Chérifa et leurs deux enfants âgés de 10 et 13 ans.
L’un de ces deux enfants fait l’objet d’un suivi médical à l’hôpital Robert-Debré. « Nous sommes venus pour le traitement, qui n’existe pas en Algérie. Si on repart, il risque sa vie », confie Hamid pour le Parisien, avant d’ajouter que : « Je ne suis pas là pour le plaisir. Mes enfants ne sont jamais repartis en Algérie. Ils sont intégrés. Ils ont été traumatisés quand on leur a dit qu’on risquait l’expulsion. Ils ont pleuré ».
Face à la décision d’expulsion, le couple Algérien a déposé un recours gracieux devant la préfecture. Une procédure judiciaire a été également déclenchée. Manuel Alvarez, coordinateur du Réseau Éducation Sans Frontières (RESF) du Val-d’Oise, soutient « qu’il y a toutes les conditions pour une régularisation ».
Les parents d’élèves de la commune de Deuil-la-Barre, de leur côté, ont également lancé une pétition sur la plate-forme change.org. Une pétition qui a déjà pu recueillir plus de 1 500 signatures.