C’est l’histoire de Nadia Serhani, une quinquagénaire, d’origine algérienne, qui habite à Isère en France. Et qui a été empêchée de se recueillir auprès de son père décédé, le 19 octobre dernier, à Roubaix. Et ce, suite à une décision de la Caisse primaire d’assurance maladie.
Après 21 ans de carrière comme une agente de services hospitaliers dans un centre de soins et d’adaptation dans le nord d’Isère, Nadia a été diagnostiquée atteinte de deux tendinopathies. Son traitement étant assez fort, son médecin l’a empêché de quitter son domicile sauf pour quelques heures par jour.
La CPAM ne l’autorise pas à aller se recueillir auprès de son père décédé
En effet, l’Algérienne ne peut pas quitter sa maison en dehors des horaires déterminés. Et ce, en raison de son arrêt maladie. Cependant, le 19 octobre dernier, Nadia voulait à tout prix se rendre à Roubaix pour voir une dernière fois son père, après avoir reçu la douloureuse nouvelle de son décès.
Pour ce faire, elle a décidé de contacter la Caisse primaire d’assurance maladie, sur un site dédié en ligne, et d’obtenir une autorisation pour son déplacement à titre exceptionnel. Cependant, la quinquagénaire n’a obtenu une réponse à sa recette que quatre jours plus tard.
Formuler la demande 15 jours avant le décès d’un proche !
Dans cette réponse, la CPAM lui explique que la demande aurait dû être formulée 15 jours auparavant. « Comme s’il était possible de prévoir le décès d’un proche » a répliqué Nadia qui ne comprend pas la décision de la CPAM qui refuse de lui accorder cette autorisation.
Par ailleurs, Nadia ne renonce pas et décide de relancer un deuxième mail. Et ce, dans l’espoir de voir son père une dernière fois. Rappelons, le défunt a exprimé son souhait de retourner en Algérie après sa mort. Malheureusement, l’Algérienne n’obtient aucune réponse à son second message. En attendant cette réponse, Nadia reste chez elle tout en gardant l’espoir de revoir le défunt.
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