EN – Halliche : “Nous ne sommes pas au Brésil pour faire du tourisme”

EN – Halliche : “Nous ne sommes pas au Brésil pour faire du tourisme”

C’est avec une plus grande joie que ses jeunes coéquipiers que l’un des piliers de cette EN, Rafik Halliche en l’occurrence, extériorise ses sentiments d’avoir, enfin, atteint le mythique stade des huitièmes de finale qu’aucune sélection nationale n’a jamais atteint avant eux.

“C’est même une très grande joie que nous allons savourer. Je pense que le peuple algérien est déjà en train de la fêter. Mais nous avons tellement bossé, nous nous sommes tellement dépensés et sacrifiés pour en arriver là : arracher cette qualification historique”, lâche, heureux et soulagé, le défenseur axial des Verts qui a, en parallèle, rendu un hommage à ses coéquipiers. “Des jeunes talentueux”, souligne-t-il, qui ont compensé leur inexpérience par la volonté.

Du doute après le but russe ? Halliche n’en dément pas la présence dans les esprits. Mais ce doute a été éphémère.

“Oui, un peu de doute quand même. Nous avons encaissé dès les premières minutes de jeu, ce n’est pas facile à gérer. C’était un bon centre, un joueur qui plonge du milieu et avec beaucoup de chance le ballon va directement en pleine lucarne (sourire). À la mi-temps, nous nous sommes dit qu’il ne fallait surtout pas baisser les bras, de continuer à y croire jusqu’à la dernière minute, c’est ce que nous avons fait, nous avons égalisé, puis nous avons tenu bon derrière, malgré le poids du match que nous devions supporter”, précisera le capitaine de l’EN qui n’est “pas du tout d’accord” avec ceux qui parlent de bonus.

“Nous ne sommes pas au Brésil pour faire du tourisme, ce ne sera pas du bonus pour nous. Nous sommes là et nous donnerons toujours le maximum pour aller au bout et le plus loin possible dans la compétition. C’est du football, rien n’est prévu d’avance”, estimera l’ancien du Benfica qui espère seulement que “le peuple algérien sera content de (nous)”, non sans

rêver aussi d’un accueil populaire semblable à celui vécu au lendemain de la qualification historique pour le Mondial-2010 après l’épique aventure soudanaise.

“C’est ce que nous disions aux jeunes qui n’ont pas vécu cela”, lâchera le capitaine.