Bien connu en France, le débat sur les binationaux a franchi depuis longtemps les rives de la Méditerranée pour toucher l’Algérie. Longtemps, les reproches aux joueurs nés en France mais évoluant pour leur pays d’origine ont fusé – on les accusait notamment de ne pas se donner à fond pour la sélection. Mais les choses ont changé. Et les victoires ont apaisé les rancœurs. A l’heure du premier huitième de finale de Coupe du monde de l’histoire des Fennecs, ce lundi contre l’Allemagne, un seul mot d’ordre : tous ensemble derrière l’objectif d’un nouvel exploit. Les binationaux comme les autres. « Nos binationaux, lorsqu’ils portent le maillot algérien, ils pourraient se battre et mourir, explique Nordine Kourichi, ancien joueur de l’épopée de 1982 en Coupe du monde et membre du staff de l’équipe algérienne pour ce Mondial 2014 au Brésil. C’est une grande émotion pour moi car jamais je n’aurais imaginé ça. On est parti de loin et je crois qu’aujourd’hui, c’est formidable. »
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