EN : La défense, un chantier plus que jamais ouvert

EN : La défense, un chantier plus que jamais ouvert

Si la défense était le maillon fort de l’équipe nationale au Mondial 2014 sous l’ère Rabah Saâdane, elle est devenue le point faible des Verts dans la dernière aventure en terre brésilienne. La donne a complètement changé sous l’ère du Bosnien Vahid Halilhodzic.

C’est l’attaque qui constitue la force de la sélection algérienne depuis sa prise en main par le Bosnien il y a trois ans de cela.



Muette en 2010 au pays du regretté Nelson Mandela, la ligne offensive des Verts a fait parler la poudre au pays du football avec un capital de sept buts inscrits en quatre matches, ce qui a d’ailleurs permis aux camarades de Madjid Bougherra d’atteindre avec brio leur objectif, celui de franchir le premier tour de la Coupe du monde pour la première fois de l’histoire.

Si la ligne avancée a frappé à sept reprises sur le sol brésilien, une première dans l’histoire des participations algériennes à ce grand rendez-vous de la balle ronde mondiale, la base arrière des Verts a été violée en même temps sept fois.

Si le gardien de but Rais Mbolhi n’avait pas été au top, la note aurait été plus salée encore surtout dans les trois chocs contre les sélections européennes, la Belgique, la Russie et l’Allemagne.

Mbolhi qui a étalé toute sa classe et brillé de mille feux face aux attaquants belges, russes et allemands, a limité les dégâts et évité par la même une élimination précoce dans ce Mondial brésilien.

Les changements cycliques opérés par Halilhodzic dans le secteur défensif ont influé négativement sur le rendement de la base arrière algérienne, devenue fragile et prenable. Les Verts ont joué leurs quatre matches au Mondial 2014 avec des composantes différentes en défense.

Coach Vahid a utilisé sept défenseurs, à savoir Mehdi Mostefa et Aïssa Mandi sur le côté droit, Faouzi Ghoulam et Djamel Mesbah sur le flanc gauche et Rafik Halliche, Saïd Belkalem et Madjid Bougherra dans l’axe.

Or, tout le monde s’accorde à dire qu’il fallait stabiliser la défense et éviter ces chamboulements surtout au niveau de l’axe central qui constitue la cheville ouvrière du secteur défensif. La charnière centrale, c’est sensible.

C’est un peu le pilier de la défense. Le chantier est ouvert dans ce compartiment, avant les éliminatoires de la CAN 2015 où les Verts doivent retrouver leur solidité défensive pour pouvoir se qualifier pour la phase finale prévue chez nos voisins marocains en hiver prochain.

Le successeur de Halilhodzic, qui devrait être le Français Christian Gourcuff, aura à redonner à la base arrière sa solidité d’antan pour que l’EN soit plus équilibrée et plus performante.