En marge de la célébration de la journée des Nations unies : Lamamra repose la question du Sahara occidental

En marge de la célébration de la journée des Nations unies : Lamamra repose la question du Sahara occidental

Pour lui, il est de la responsabilité de l’ONU de faire aboutir le processus de décolonisation.

Saisissant la célébration de la Journée mondiale des Nations unies, organisée au sein de son ministère, le chef de la diplomatie algérienne est revenu sur la question du Sahara occidental, sans mentionner, à aucun moment, le Maroc, pour rappeler la position de l’Algérie et interpeller l’instance internationale quant à ses responsabilités dans ce conflit qui dure depuis des décennies.

Ramtane Lamamra dira, à ce propos, que “notre région a besoin que s’accomplisse la mission de décolonisation du Sahara occidental qui incombe à l’ONU, en application des résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies, et à la veille du quarantenaire de l’avis de la Cour internationale de justice qui a consacré l’autodétermination comme passage obligé de la solution à promouvoir au bénéfice du peuple de ce territoire”. Plus loin, le chef de la diplomatie algérienne rappellera que les réfugiés sahraouis sont les plus anciens au monde, après les Palestiniens.

Revenant sur l’objet de la célébration, le chef de la diplomatie algérienne insistera sur l’attachement de l’Algérie au rôle central de l’ONU dans le système multilatéral, “en tant que forum irremplaçable de rapprochement et d’harmonisation des perceptions, des visions et des ambitions des États membres qui œuvrent à l’avènement d’une paix et d’une prospérité universelles et équitablement partagées”.

M. Lamamra exprimera, dans ce contexte, la solidarité active (à travers une contribution financière urgente) avec la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone touchés par l’épidémie d’Ebola, que l’ONU a qualifiée d’urgence sanitaire mondiale.

D’ailleurs, le directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibé, saluera la stratégie de l’Algérie en matière de lutte contre le sida, notamment à travers la mise à la disposition des malades des médicaments gratuitement. En faisant le rappel du combat contre le sida, M. Sidibé voulait rappeler que le virus Ebola a été découvert depuis une quarantaine d’années et que ce n’est qu’à présent qu’on cherche à lui trouver des remèdes. Mais, au-delà du constat, le directeur exécutif de l’Onusida remettra sur le tapis l’idée de création à Alger d’un centre de recherche d’excellence au profit du continent africain et du Moyen-Orient, devant permettre au continent de réduire sa quasi-dépendance aux autres.

Estimant que le continent n’a pas besoin de charité, mais de partenariat, il fera remarquer que 90% des médicaments utilisés en Afrique sont produits ailleurs.

A B