Ă€ l’instar de tous ceux qui ont suivi le choc AlgĂ©rie – Allemagne en huitième de finale de la Coupe du monde, Mehdi Mostefa a admis qu’il est bien meilleur dans la rĂ©cupĂ©ration que sur le flanc droit de la dĂ©fense oĂą il a souvent (maladroitement) dĂ©pannĂ©, sur instructions de Vahid Halilhodzic.
“Aujourd’hui (ndlr, propos recueillis lundi soir à l’issue de la rencontre), j’ai retrouvé mon poste de prédilection et tout le monde me dit que mes prestations sont meilleures au milieu du terrain. Mais je tiens à dire que quand je joue à droite, ce n’est pas par mauvaise volonté que je le fais, car j’ai toujours respecté les choix du coach et accepté d’être aligné là où il avait besoin de moi”, reconnaissait, ainsi, Mehdi Mostefa lors de son passage en zone mixte, au stade Beira-Rio de Porto Alegre où les Verts sont passés juste à côté d’un exploit monumental. Une vérité que n’occulte aucunement le sociétaire d’Ajaccio qui estime qu’il “n’en fallait pas beaucoup” pour passer en quart et aller défier la France, le 4 juillet au Maracana de Rio de Janeiro.
“Nous sommes très déçus parce qu’avec un petit peu de réussite et de chance, nous aurions pu faire basculer la rencontre de notre côté. Nous avons joué contre une grande sélection, qui, je pense, ne sera pas loin de remporter cette Coupe du monde. C’est une équipe qui n’a pas beaucoup de déchets dans son jeu. Croyez-moi, c’est très difficile de se mesurer à des formations de ce calibre. Malgré cela, nous l’avons poussée jusqu’au bout. Nous l’avons forcée à jouer les prolongations”, soulignait un Mehdi Mostefa avec beaucoup de fierté.  “Mais en dépit de tout cela, nous sommes fiers de ce que nous avons réalisé. Nous allons essayer de digérer cette Coupe du monde après ce beau cadeau offert au peuple algérien. Il y a la CAN qui arrive. Je pense qu’il y aura du changement et tout ça, il va falloir le suivre de très près”, dira encore le milieu de terrain international.