Le président de la FAF se trouve dans une situation délicate à propos de l’avenir du coach Vahid avec les Verts et du sort de Gourcuff dans cette histoire…
En l’absence d’un communiqué officiel émanant de la Fédération algérienne de football (FAF), pour l’instant rien ne dit que le Franco-Bosnien Vahid Halilhodzic a bel et bien définitivement tourné la page avec les Verts. Il est vrai que plusieurs médias ont annoncé la prochaine destination que compte prendre coach Vahid, et qui semble être le club turc du Trabzonsport avec lequel il aurait l’intention de relever de nouveaux défis à l’échelle européenne.
Toutefois, vingt-quatre heures seulement avant de retourner en France, Vahid Halilhodzic a été reçu par le premier magistrat du pays, et longtemps discuté de son avenir avec l’actuel Premier ministre algérien. Il est vrai que le président Abdelaziz Bouteflika, avait déjà reçu avec tous les honneurs les Verts et l’ex-sélectionneur de l’époque Rabah Saâdane, au lendemain de leur qualification historique au Mondial 2010. Pour le commun des mortels, il était donc tout à fait normal que le président algérien en fasse de même, en recevant en personne cette Equipe nationale qui vient de réussir au Brésil, un premier exploit authentique, après avoir relevé avec succès le pari d’accéder pour la première fois au second tour d’un Mondial. Il est incontestable qu’au terme de leur remarquable participation au Mondial brésilien, les Verts ont quitté la compétition toujours en cours au pays de la samba, après avoir forcé l’admiration de tous. Le fait d’avoir sérieusement bousculé un triple champion du monde de la dimension de l’Allemagne, au point d’avoir réellement raté d’un rien un autre véritable exploit en huitièmes de finale, Vahid Halilhodzic et les Fennecs ont marqué plusieurs points importants à l’échelle mondiale.
Un point qui n’a nullement échappé à l’oeil avisé du premier magistrat actuel du pays, et qui a incité Bouteflika à user de son pouvoir pour conseiller vivement et de très vive voix, l’actuel président de la FAF, afin que ce dernier ne ferme pas définitivement la porte des négociations avec Halilhodzic. Tout le monde sait pertinemment que Vahid Halilhodzic souhaitait quitter l’EN au cours du mois de mars de cette année. Mais il s’est finalement ravisé devant le soutien indéfectible de millions de supporters algériens qui ont toujours cru en ses capacités et surtout très vite senti depuis le début qu’avec Vahid Halilhodzic, elle était enfin sur la voix du succès. La suite des événements, ont effectivement fini par donner raison au technicien franco-bosnien, résultats à l’appui. Mieux encore, au terme de la participation de l’EN au Mondial 2014 qui prendra fin le 13 juillet prochain, la côte des Verts a effectué un bond prodigieux au point où plusieurs clubs et non des moindres, ont émis le voeu sincère d’enrôler au plus vite certains joueurs algériens qui ont brillé, et surtout crevé l’écran au cours du Mondial brésilien. Quatre jours après leur retour du Brésil, la plupart de nos capés continuent de faire l’objet de commentaires qui reviennent sans cesse aujourd’hui sur leurs excellentes prestations fournies au pays de la samba. Il est clair que sous la direction de Vahid Halilhodzic, l’EN a fini par forcer le respect autour d’elle et qu’en cas de qualification à la prochaine CAN, prévue pour rappel au début de l’année 2015 au Maroc, l’Algérie figurera sans l’ombre d’un doute parmi les plus sérieux favoris au sacre continental détenu en 2013 par le Nigeria.
Un nouveau défi que souhaite relever l’EN, toujours sous la coupe du Franco-Bosnien Halilhodzic. Le président Bouteflika l’a d’ailleurs clairement signifié autour de lui, et en sa qualité de très fin limier de très longue date qu’il a toujours été en matière de diplomatie, il y a fort à parier que Mohamed Raouraoua se retrouve aujourd’hui entre le marteau et l’enclume.