“Le but encaissé dès les premières minutes a beaucoup plus fait les affaires de nos capés. Cela nous a permis de jouer l’offensive pour revenir au score. Il nous a évité de nous cantonner derrière et nous a aidés à nous libérer afin d’assurer le nul qualificatif.” C’est ce qu’a indiqué l’ex-mondialiste des années 80, Tedj Bensaoula, à l’issue de la rencontre disputée jeudi face à la Russie et qui a permis à l’Algérie de se qualifier aux huitièmes de finale pour la première fois de son histoire. Comme l’avait prédit Bensaoula à la veille de cette rencontre, Kokorin a été un véritable danger pour la défense algérienne. Il a exploité intelligemment sa perméabilité, ce que tout le monde redoutait. ‘‘D’où la solution qui devait passer inéluctablement par une bonne animation au niveau du compartiment offensif afin de juguler les assauts des Russes. Encore une fois, le tandem Feghouli-Brahimi a marché à merveille permettant au fer de lance Slimani et au virevoltant Djabou de mettre en difficulté le plan défensif mis en place par Fabio Capello’’. Selon Tedj, il aura donc fallu une balle arrêtée savamment exploitée par Islam grâce à une tête rageuse qui a permis à ses coéquipiers de revenir au score à trente minutes de la fin de la rencontre, synonyme de qualification au second tour de cette Coupe du monde 2014. ‘‘Maintenant que le billet qualificatif est en poche, les hommes du coach franco-bosniaque Halilhodzic devront songer à continuer sur leur lancée car ils ont suffisamment de qualités à faire valoir face à l’ogre allemand. La pression sera du côté des camarades de Muller qui devront se surpasser pour nous écarter du chemin et ce, contrairement à nos joueurs, qui eux, en revanche, libérés de toute pression après avoir atteint leur objectif, sont tenus d’assurer le spectacle et seulement le spectacle.’’ Ce qui les placera en position de force qui pourrait jouer en leur faveur quant à l’issue de la rencontre. Invité à donner son pronostic sur cette rencontre qui sera placée sous le sceau de la revanche, Bensaoula, qui a pris comme match de référence Allemagne-Ghana où les coéquipiers de Gian ont failli prendre le dessus sur leur vis-à-vis allemand, n’a pas caché que toutes les possibilités sont permises et que l’Algérie est capable de rééditer l’exploit de Gijon du 16 juin 1982 sur la pelouse de l’Estadio Municipal El Molinón et de perpétuer cette fameuse légende qui dit : “Jamais deux sans trois” après les deux victoires réalisées face à la RFA au tout début des années 60, c’est-à-dire juste après l’Indépendance.
