ALGER – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem a affirmé, jeudi à Alger, que les principes de la politique étrangère de l’Algérie encourageant la réconciliation nationale en zones de conflit et la non-ingérence dans les affaires d’autrui sont des principes « constants et inaltérables ».
Intervenant lors d’une rencontre sur le rôle de la femme dans la résolution des conflits, Mme Meslem a indiqué que les principes de la politique étrangère de l’Algérie encourageant la réconciliation nationale en zones de conflit et la non-ingérence dans les affaires d’autrui sont des principes « constants et inaltérables ».
La préservation de la paix, a-t-elle soutenu, « ne passe pas forcément par les armes et les fronts de combats mais par l’élimination des facteurs de tension et de discorde, qui peuvent, a-t-elle dit, engendrer davantage de déplacés, de réfugiés, d’orphelins et de veuves ». « et c’est malheureusement l’image qui nous ait renvoyée chaque jour d’Afrique, d’Asie , d’Amérique Latine et même de certains pays d’Europe ».
Par ailleurs, la ministre a indiqué que « l’Etat algérien « accorde une attention et un intérêt particuliers à la sauvegarde et à la valorisation des acquis de la femme », rappelant « les réalisations enregistrées et les étapes franchies pour leur promotion durant les deux dernières décennies grâce à la sagesse politique et la vision stratégique du président de la République, Abdelaziz Bouteflika ».
Evoquant, dans le même sens, « les efforts déployés pour préserver la femme contre l’harcèlement sexuel et la violence familiale à la faveur de plusieurs lois promulguées », la ministre a mis l’accent sur la stratégie nationale de soutien à l’entreprenariat féminin, visant l’accès de la femme au marché de l’emploi et la matérialisation du principe de parité consacré par les lois du pays.
Par ailleurs, la ministre a rappelé la décision de l’Armée nationale populaire (ANP) d’ouvrir les portes de l’école des Cadets de la nation aux filles, « une décision fortement appréciée par l’opinion publique et engendrant un sentiment de fierté à l’égard des autorités publiques ». Une mesure a-t-elle ajouté « à même de renforcer la confiance de la femme en soi, en sa société et en l’Etat de son pays ».
L’action « brillante et remarquable » de la Femme algérienne dans le concert des nations a fait de notre pays une référence en matière de traitement et de régulation des relations internationales, de propagation de la culture de paix, de non-ingérence et de réconciliation entre belligérants ».