Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a de nouveau évoqué le recours à l’endettement extérieur et à la planche à billets, et ce, lors de la présentation du plan d’action du gouvernement devant les membres du Sénat.
Lors d’une séance plénière consacrée aux réponses aux questions des sénateurs sur le Plan d’action du Gouvernement, le Premier ministre a écarté le recours, « comme par le passé » à la planche à billets et à l’endettement extérieur.
« En dépit de la conjoncture économique, induite notamment par la pandémie (Covid-19), l’État n’a pas recouru à la planche à billets comme, par le passé, ni à l’endettement extérieur et n’envisage pas de le faire », a-t-il déclaré.
Pour faire face à la conjoncture économique actuelle, le premier responsable du gouvernement a énuméré plusieurs mesures entreprises par le gouvernement, pointant les lacunes de l’ancien système.
Les prévisions de Benabderrahmane
« L’État s’est orienté vers la rationalisation des dépenses et la maîtrise des importations, loin du gaspillage et de la corruption qui marquaient les opérations d’importation », a souligné le Premier ministre en réponse aux questions des sénateurs.
Dans ce contexte, Aïmene Benabderrahmane a souligné que son exécutif prévoit une baisse de la valeur des importations de l’Algérie à la fin de l’année 2021 de plus de la moitié de la valeur enregistrée en 2014 pour atteindre 30,4 milliards de dollars.
Selon lui, « la facture des importations atteindra 30,4 milliards de dollars à la fin de l’année 2021, contre 64 milliards USD en 2014 ». Une baisse qui traduit « le niveau de la corruption et du gaspillage que connaissait le pays durant les précédentes années ».