Sami Agli, a appelé le gouvernement à permettre le recours à l’endettement extérieur pour les investisseurs privés. Le président du Forum des chefs d’entreprises en Algérie, a également indiqué que cette pratique permettra d’alléger la tache du gouvernement, et ce, à l’ombre d’une crise économique persistante.
C’est dans une déclaration pour le journal arabophone Al Chourouk, que l’actuel président du CAPC s’est interrogé : « pourquoi l’état n »ouvre pas les portes devant les investisseurs privés pour s’endetter de l’extérieur, sans dépendre des garanties de l’état ? ».
L’état Algérien n’aura rien à perdre
Toujours selon Sami Agli, l’état doit chercher des nouvelles sources de financement, car il ne peut pas seulement dépendre de l’argent du Trésor et de celui des banques. Pour le patron du CAPC, il faut aider les hommes d’affaires et investisseurs privés à pouvoir s’endetter de l’extérieur du pays. Sami Agli ajoute que le Trésor Algérien n’aura rien à perdre, dans le cas d’échec des crédits ou encore des projets de ces investisseurs.
La loi Algérienne, selon Agli, n’interdit pas le recours à l’endettement extérieur pour les investisseurs Algériens privés, mais elle ne l’encourage pas non plus. Pour Sami Agli, il y a deux types d’endettement extérieur ; faire un crédit auprès du FMI, ce qu’il a exclu d’emblée, et puis il y a l’endettement « autorisé », celui qui est fait par les investisseurs privés afin de concrétiser leurs projets, ce qui pourrait s’avérer bénéfique pour l’économie du pays.
Agli, a enfin conclu en précisant que la crise économique persiste, et que le monde a changé, ce qui nous force à saisir toutes les chances qui se présentent à nous. Le recours au financement privé va constituer une véritable bouffé d’air pour la banque centrale et pour le trésor public, qui se trouvent actuellement sous pression, indique encore le patron du CAPC