L’Algérie affiche de grandes ambitions pour les énergies renouvelables. Outre l’installation de plusieurs centrales photovoltaïques dans les Hauts Plateaux et le Sud, des projets de parcs éoliens devront voir le jour dès 2017.
21 zones offrant une vitesse adéquate pour l’implantation de fermes éoliennes ont été répertoriées en prévision de l’implantation des futures fermes qui devrait s’effectuer en 2017, a indiqué aujourd’hui à l’APS le P-dg de Shariket Kahraba wa Takat Moutadjadida (Sktm, filiale de Sonelgaz), M. Chahar Boulakhras.
Pour rappel, l’Algérie avait réceptionné en 2014 la ferme éolienne pilote d’Adrar (10 MW) ainsi que la centrale solaire expérimentale de Ghardaïa (1,1 MW), réalisée pour l’expérimentation des technologies photovoltaïques.
Selon les prévisions du groupe Sonelgaz, l’apport de l’éolien atteindra à l’horizon 2024 un taux de 20% de la production énergétique de sources propres et renouvelables avec une production de 600 mégawatts.
Par ailleurs, Chahar Boulakhras a indiqué que pas moins de 23 centrales électriques photovoltaïques d’une capacité de 343 mégawatts (MW) devraient être réceptionnées d’ici à fin 2015, dont 13 centrales d’une puissance de 265 MW seront installées dans la région des Hauts Plateaux, et 10 autres dans le Grand sud pour une puissance globale de 78 MW.
Le lancement de tous ces projets, ajoute le même responsable, va coïncider avec l’entrée en service de l’usine de fabrication de modules photovoltaïques (Rouiba Eclairage) lesquels modules représentent environ 40% du coût d’un ouvrage de production.
Adopté en 2011 par le Conseil des ministres, le Programme national de développement des énergies renouvelables (PNR) vise à installer 22.000 MW d’électricité d’origine renouvelable à l’horizon 2030. Cela représente, selon une communication du ministre de l’Energie présentée, hier dimanche, au Conseil des ministres, une économie de 63 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) et un gain financier de 42 milliards de dollars.
H.M