Dix clubs scientifiques d’étudiants de neuf wilayas du pays ont organisé jeudi dernier un conclave sur les énergies renouvelables et l’environnement, qui doit se poursuivre jusqu’au 25 du mois de décembre en cours, au niveau de l’université Mentouri. Le conclave a pour objectif de jeter les bases d’un cadre organisationnel à l’échelle nationale des clubs scientifiques sur «les énergies renouvelables et l’environnement» et c’est une représentante du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Assia Sahraoui, qui en a donné le coup d’envoi.
Celle-ci a insisté sur l’importance que donne sa tutelle à l’amélioration des conditions de vie en général, à la création et à l’encouragement de clubs scientifiques dans le milieu estudiantin, hors cursus pédagogique et académique, indiquant le succès qu’a connu le rassemblement de Boumerdès qui a eu lieu en été dernier.
Le directeur du développement technologique et l’innovation au niveau du ministère, M. Sellami, a insisté sur l’appui sur des ressources humaines dans la recherche scientifique en Algérie et la nécessité de mettre à disposition des experts et spécialistes chercheurs dans les entreprises économiques, à l’instar des pays développés pour élever le niveau. «Nous devons créer des doctorats à l’effet de faire bénéficier les entreprises des compétences, capacités et habilités requises.
Le chercheur qui jouit d’expériences avérées et de savoir-faire pourra s’intégrer aisément au sein des entreprises, par l’apport de toutes ces qualités. De même qu’il s’agit de créer des équipes mixtes», dira-t-il, constituant des passerelles entre le monde de la recherche universitaire et les compétences techniques de celui des entreprises et de l’économie. Et concernant les énergies renouvelables comme alternatives, sur le plan économique, à la chute des prix de pétrole, le même responsable évoquera en premier l’énergie solaire. Comment stocker celle-ci dans des batteries et s’en servir la nuit ou dans les régions isolées et reculées, car il s’agit là d’une énergie permanente et inépuisable, contrairement au pétrole qui s’épuise. Ensuite viennent les énergies éoliennes avec la maîtrise des vents, la géothermie avec l’exploitation des eaux chaudes souterraines, qui sont aussi des énergies continues et renouvelables. Sur l’importance de ce conclave, une étudiante d’un club participant indiquera surtout les complémentarités qui existent, et insistera sur les possibilités de création de réseaux que cela permet entre les clubs scientifiques des différentes universités ainsi que des échanges d’expériences auxquels cela donne lieu.