Enquête FIFA: Nasser Al-Khelaïfi s’expose à de lourdes sanctions

Enquête FIFA: Nasser Al-Khelaïfi s’expose à de lourdes sanctions

Visé par une enquête de la justice suisse, le président du Paris Saint Germain et de beIN Media Group, est dans le viseur de la FIFA. L’enquête ouverte vendredi l’expose à de lourdes sanctions notamment une supension de toute activité liée au football.

Jeudi, les médias avait fait annoncé que Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, était dans le viseur de la justice suisse pour soupçons de corruption privée, d’escroquerie et de gestion déloyale. « Jérôme Valcke est soupçonné d’avoir accepté des avantages indus en lien avec l’octroi de droits média dans certains pays de la part d’un homme d’affaires dans le domaine des droits sportifs en ce qui concerne les Coupes du monde de football de la FIFA de 2018, 2022, 2026 et 2030 et de la part de Nasser Al-Khelaïfi en ce qui concerne les Coupes du monde de la FIFA de 2026 et 2030 ». On apprendra dans ce sillage que des perquisitions ont eu lieu notamment dans les bureaux de beIN Sports.



Vendredi, c’est la FIFA qui décide d’ouvrir sa propre enquête, pour les mêmes raisons évoquées par la justice suisse. Il sera ainsi, jugé par la commission d’éthique de la FIFA.

Nasser Al-Khelaïfi pourrait, selon la presse sportive française, être suspendu, provisoirement dans un premier temps, de toute activité liée au football, ce qui l’empêcherai notamment d’exercer sa fonction de président du Paris Saint-Germain.

« Tout cela c’est bidon! »

Cette sanction pourrait se prolonger à vie, tout comme il est possible que le dirigeant qatari s’en sorte avec une simple mise en garde. D’autres personnalités avaient été jugées par la commission d’éthique de l’organisation qui régit le football mondial, comme Michel Platini ou Sepp Blatter. Tous deux ont écopé de lourdes sanctions.

Le président du PSG actuellement à Doha, travaille depuis vendredi avec son avocat Maître Francis Szpiner, un ténor du barreau, et le directeur de la communication du Paris SG, sur une réponse officielle aux accusations de la justice suisse.

En dehors d’un communiqué de BeInSports jeudi, c’est silence radio côté de Nasser Al-Khelaifi, accusé d’avoir soudoyé Jérôme Valcke. Le quotidien français le Parisien, dans son édition de ce 14 octobre, affirme qu’un proche du clan Al-Khelaifi soutient que tout cela est bidon, et pour cause, BeInSport n’avait pas réellement de rivaux pour l’acquisition de ces droits. « Les droits télé en cause ne concernent que la zone Moyen-Orient/Maghreb, or dans ces pays-là, beIN Media n’a aucune concurrence. Pourquoi Nasser Al-Khelaïfi aurait voulu corrompre certains protagonistes alors qu’il n’avait pas de concurrent? », explique la même source.