Au lendemain du drame qu’ont vécu neuf enseignantes à Bordj Badji Mokhtar, la nuit du 17 au 18 mai, les enseignants de tout le pays vivent cette agression dans leur propre chair. Du simple professeur jusqu’au ministère de l’Éducation, en passant par les syndicats, cette affaire n’a pas pu passer inaperçue.
Le Cnapeste, Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur tertiaire de l’éducation, a appelé les enseignants du territoire national à massivement participer à un mouvement de contestation de grande ampleur, demain lundi, le 24 mai 2021, indique nos confrères d’El Watan. D’autre part, le mouvement de contestation entamé la semaine dernière par le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), va se poursuivre.
Le ministère de l’Éducation ouvre une enquête
Mohammed Hamidat, président du syndicat national indépendant des enseignants des écoles primaires, a déclaré, en marge de sa rencontre avec le ministre de l’Éducation, qu’une enquête sera ouverte par le ministère. Hamidat a également dévoilé qu’une délégation composée de plusieurs cadres du ministère de l’Éducation a été envoyée sur les lieux du drame.
Cette délégation sera présidée par l’inspecteur général du ministère de l’Éducation. Le but de cette expédition, c’est d’essayer d’étudier les circonstances et les causes qui ont mené à ce drame qui a secoué tout le secteur de l’éducation, et qui menace de mettre en péril la tenue des examens.
Pour sa part, l’inspecteur général du ministère de l’Éducation a confié que la délégation va œuvrer en toute responsabilité, afin que l’année scolaire se termine à Bordj Badji Mokhtar dans un climat de calme et de quiétude. L’inspecteur a également indiqué que les examens de fin d’année devront se tenir dans un climat serein, et sous protection policière.