«L’enseignement professionnel, une autre voie de réussite» est l’intitulé d’une journée d’étude et d’information qu’organise, aujourd’hui, le ministère de la Formation et de l’Enseignement Professionnels à de l’Institut national formation et de l’enseignement professionnels.
D’après ce département les objectifs généraux de la journée d’études s’articulent en premier lieu autour de la présentation de l’organisation actuelle de l’enseignement professionnel et la présentation de la nouvelle architecture du cursus d’enseignement professionnel.
L’événement professionnel a également pour optique de sensibiliser des acteurs concernés par le cursus d’enseignement professionnel, sur son rôle, notamment à travers la réduction de la déperdition scolaire mais aussi la contribution dans le développement de l’économie nationale.
La journée d’étude, sera ainsi, l’occasion pour présenter la nouvelle organisation du cursus d’enseignement professionnel. La présentation se fera en présence de M. Mohamed Mebarki, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
Adopté récemment par le gouvernement, le réaménagement de l’architecture des diplômes de l’enseignement professionnel vise à intégrer leurs titulaires dans des secteurs techniques de l’économie et à permettre aux élèves le souhaitant de poursuivre des études plus poussées dans cette spécialité.
C’est dans cette optique que le ministre de l’Enseignement et de la formation professionnels, Mohamed Mebarki, a expliqué que ce nouveau cursus s’adresse aux élèves de l’enseignement moyen admis pour intégrer les lycées. «Malheureusement», a déploré le ministre, celui-ci n’a pas répondu à ces objectifs visant à amener le tiers parmi eux à choisir la filière de l’enseignement technique, «extrêmement importante» pour le développement économique du pays.
De l’architecture des diplômes, le ministre explique que l’enseignement professionnel permet à ses diplômés, soit de trouver immédiatement à s’insérer dans des postes technique de l’économie, soit à poursuivre des études professionnelles supérieures. Il explique, également, que contrairement au passé, la nouvelle réorganisation ne prévoit, «dans une première étape», que la délivrance d’un seul diplôme de l’enseignement professionnel, précisant qu’ «il ne s’agit pas d’un bac professionnel mais d’un diplôme équivalent à celui du grade de technicien supérieur de niveau 4», en attendant, ajoute-t-il, une troisième étape consistant en la création d’un diplôme professionnel «de niveau 6». M. Mebarki confirme, d’autre part, qu’à travers la nouvelle réorganisation des diplômes de l’enseignement professionnel, c’est une «passerelle» qui a été établie entre le secteur de l’Education nationale et celui de l’enseignement professionnel. Selon lui, cette passerelle a été créée pour diminuer les déperditions scolaires et permettre aux élèves peinant à continuer dans le système général, «à glisser» vers l’enseignement professionnel, parce que les diplômes «sont dupliqués même s’il ne s’appellent pas de la même manière».
Il faut savoir notamment que la mise en œuvre du cursus d’enseignement professionnel depuis sa création en 2002, a connu plusieurs étapes qui tendent à améliorer l’accès des jeunes à ce genre de formation. Néanmoins, le nombre de stagiaires reste en deçà des prospectives du secteur, mais surtout au regard des importants moyens matériels et humains mise en place par l’Etat.
Fort de ces constats et certitudes, le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, a engagé et fait aboutir une réflexion autour de la réorganisation de ce cursus, en associant les acteurs du système éducatif national (MESRS et MEN) ainsi que la direction générale de la Fonction publique et de la Réforme administrative.