Plus d’un million et demi d’étudiants sont attendus pour la rentrée universitaire prochaine dont 330 132 feront leur première rentrée, le 4 septembre prochain.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Le secteur de l’enseignement supérieur se dotera, pour la prochaine rentrée universitaire, de 99 000 nouvelles places pédagogiques et 55 000 lits d’hébergement. Portant ainsi les capacités d’accueil à 1 388 000 places pédagogiques et 682 000 lits.
Le secteur recevra pour la rentrée 2016-2017 1,623 000 étudiants dont 1 493 000 dans le premier et deuxième cycle, 80 000 dans le troisième cycle et 50 000 sont inscrits à l’Université de la formation continue. Le nombre d’étudiants a connu, pour cette année, une hausse de 12% par rapport au nombre d’inscrits lors de la rentrée 2015-2016, selon les chiffres du ministère de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
La rentrée universitaire 2016-2017 connaîtra, également, l’introduction de nouvelles spécialités notamment en architecture, en urbanisme et dans les métiers de la ville. L’Ecole normale supérieure de Bouzaréah procédera, quant à elle, à l’ouverture d’une formation en langue amazighe. Une nouvelle spécialité en sciences et technologies sera introduite à l’Institut universitaire de Tipasa. Dix écoles préparatoires seront promues au rang d’écoles supérieures, trois filiales universitaires seront également promues au rang d’établissement universitaire. Le secteur compte, par ailleurs, améliorer les filières à caractère national.
Le ministre de l’enseignement supérieur a, en outre, déclaré, il y a quelques jours, que plus de 95% des nouveaux bacheliers ont finalisé leurs inscriptions universitaires. Les 17 000 nouveaux bacheliers qui n’ont pu, pour différentes raisons, effectuer leurs inscriptions du 4 au 9 août courant pourront le faire à partir du mois de septembre prochain, a indiqué Tahar Hadjar.
Pour rappel, 55,36% des inscrits ont été orientés en fonction de leur premier choix contre 56,59 l’année dernière, soit un candidat sur deux. Pour cette année, le secteur a connu moins de pression en raison d’une légère baisse en nombre de nouveaux bacheliers. Par contre, c’est le problème des moyennes qui s’est posé. L’accès à certaines spécialités a connu une hausse en raison du nombre important des nouveaux bacheliers qui ont décroché leur bac avec mention. La moyenne d’accès en médecine cette année est de 15,55 contre 15,30 l’année précédente. Pour la chirurgie dentaire, la moyenne exigée était de 15,21 contre 14,97 en 2015. Selon Tahar Hadjar, les mesures entreprises par le secteur, notamment le système informatique «Progress», ont permis une prise en charge efficace et des délais très réduits des différentes phases liées à cette opération d’inscription universitaire. Ce système, mis en place pour la première fois cette année, explique-t-on, prend en charge la gestion des inscriptions définitives au niveau des établissements universitaires selon un logiciel qui garantit un accès à l’information en temps réel et facilite, par conséquent, l’ensemble des procédures pédagogiques, administratives et financières y compris la gestion de la ressource humaine et celle du parcours professionnel des enseignants et des fonctionnaires.