Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar a annoncé, hier mardi, que «la philosophie» de la gestion des œuvres sociales universitaires sera revue en profondeur.
Il a précisé dans un entretien à la radio chaîne 1 que «ce secteur sera revu, en particulier dans la politique de subventions des œuvres sociales universitaires». Le ministre a souligné que la réforme des œuvres sociales universitaires interviendra «après la conférence nationale consacrée à cet effet et qui sera programmée l’année prochaine».
Car, a-t-il estimé, «la gestion des oeuvres sociales universitaires porte de nombreuses erreurs» et qu’il «est temps de corriger avec rigueur et en profondeur, et non pas en introduisant des réformes légères». «Nous savons où est le mal, et nous savons où est la solution», a-t-il ajouté. Et, pour cela, il y aura une conférence nationale pour revoir la philosophie des œuvres sociales universitaires», a expliqué le ministre.
«La conférence nationale prévue l’année prochaine sur le dossier des œuvres sociales universitaires va revoir en profondeur et radicalement la gestion de ce secteur, ainsi que la manière dont est mis en place le soutien de l’Etat aux étudiants, pour qu’il soit géré avec plus de rationalité», explique-t-il. Selon le ministre, «les efforts déployés par l’Etat et les aspects positifs de la gestion des œuvres sociales universitaires ne sont pas visibles, ce qui fait dire à beaucoup que le secteur des œuvres sociales universitaires est défaillant».
Sur les inscriptions des nouveaux bacheliers, il a rappelé que «tous les moyens humains et matériels ont été mis en place pour la réussite de cette opération qui a été lancée hier mardi 19 juillet par voie électronique». Outre les facilités pour les inscriptions universitaires, il a précisé que cette année tous les étudiants transférés en dehors de leur wilaya seront totalement pris en charge, «soit dans les cités universitaires, soit en leur assurant le transport pour ceux qui habitent près des campus universitaires». Comme il a rappelé que les choix des étudiants seront limités à six filières seulement.
Quant à la pression sur certaines spécialités qui ne sont pas enseignées dans toutes les universités, ce qui a contraint les étudiants à aller vers d’autres wilayas, il a reconnu que «l’année dernière, il y avait une grande pression sur ces structures pédagogiques». «Ce qui s’est passé l’année dernière, on peut le corriger cette année, car il n’y aura qu’une spécialité par université qui aura un caractère régional ou national», et qu’ «il y a des universités qui enregistrent une grande affluence, alors que d’autres ont des excédents de places pédagogiques». Il faut donc «éviter le brassage des étudiants» et rééquilibrer la demande pédagogique sur l’ensemble des universités en fonction également de la distribution spatiale.
Les inscriptions des nouveaux bacheliers ont débuté hier mardi 19 juillet. Ces inscriptions se feront par voie électronique, c’est-à-dire par Internet sur les sites des universités. La confirmation des choix des filières (06) se fera entre le 22 et le 24 juillet, et l’annonce des choix définitifs se fera entre le 31 juillet et le 2 août, alors que l’inscription définitive des nouveaux étudiants se fera le 4 août sur une durée de quatre jours aux universités, après épuisement des recours, a-t-il précisé.
D’autre part, sur le choix des filières, il a été prévu dans toutes les universités et instituts des périodes pour la réception des choix des bacheliers, mais cela ne signifie pas que ces choix sont acceptés définitivement.