Selon Djamel Boukezzata, directeur de la Formation supérieure au Ministère de l’Enseignement supérieure (MESRS), les autorités responsables envisageraient d’augmenter la durée de formation en licence. En d’autres termes : le retour vers une formation de 4 ans, comme c’était le cas auparavant. Et ce, avant l’adoption du système LMD. Pour rappel, ce système stipule que l’étudiant doit poursuivre une formation de 3 ans pour obtenir son diplôme.
Le même responsable a fait état d’un certain nombre de suggestions pour réformer le système LMD. Notamment, la réforme qui toucherait à la période de formation. Sur les ondes de la radio nationale, Boukezzata a indiqué que le système LMD est susceptible de s’améliorer constamment. Affirmant, dans ce sillage, que le ministère vise à mettre en valeur les atouts dudit système. Notamment, par rapport à l’ouverture sur le domaine économique et social.
Enseignement supérieur : Boukezzata fait part des objectifs du ministère
Boukezzata a également fait part des objectifs et ambitions que les services du MESRS visent à atteindre. « Nous visons à faire de l’université aujourd’hui une université de citoyenneté qui répond aux préoccupations de son environnement », affirme le même intervenant.
De ce fait, les autorités responsables ont redoublé d’efforts pour atteindre cet objectif. Il a rappelé dans ce sens que l’université algérienne fait partie des 54 promesses du président de la République Abdelmadjid Tebboune. D’ailleurs, le ministère de l’Enseignement supérieur prévoit de parvenir à concrétiser 9 objectifs dans le cadre du programme du gouvernement.
Notamment, en apportant une troisième dimension à l’université. En effet, il s’agit de la dimension économique. Ce qui permettra la création de la richesse et les offres d’emploi. Par ailleurs, Boukezzata a fait savoir qu’un pôle universitaire dédié au dessalement d’eau de mer a été créé. Au-delà d’un autre spécialisé dans la réutilisation des eaux usées pour l’irrigation agricole et l’industrie.