Le décret exécutif fixant les conditions d’attribution de bourses et leur montant, s’agissant de l’enseignement fondamental et secondaire, ainsi que la formation et l’enseignement professionnels vient de paraître dans le Journal officiel (JO).
Le gouvernement a apporté certaines modifications dans les dispositions de ce décret qui date du 2 juin 1990, et fixé de la sorte de nouvelles conditions pour l’octroi des bourses.
Ainsi, le montant de la bourse attribué aux élèves des enseignements fondamental et secondaire et aux stagiaires de la formation et de l’enseignement professionnels est fixé à 1.296 dinars par année scolaire concernant la bourse d’internat, à 648 DA la demi-pension et à 2 mille DA pour le cycle complet d’enseignement technologique de formation et d’enseignement professionnels.
En outre, l’article 15-bis dudit décret stipule qu’il est alloué une bourse mensuelle de 500 DA au profit des stagiaires inscrits aux cycles de formation professionnelle initiale, sanctionnés par une formation professionnelle spécialisée (CFPS), de certificat d’aptitude professionnelle (CAP), de certificat de maîtrise professionnelle (CMP) ou de brevet de technicien et conférant à leur titulaire respectivement les qualifications professionnelles des niveaux 1, 2, 3 et 4.
Sont également concernés par cette majoration les élèves inscrits aux cycles d’enseignement professionnel sanctionnés par le diplôme d’enseignement professionnel du 1er degré (DEP1) ou par le diplôme d’enseignement professionnel du 2e degré (DEP2).
L’application de ce décret est effective depuis le 1er septembre 2009, précise le Journal officiel. Des mesures, entre autres, destinées à encourager les stagiaires et à valoriser le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, vecteur de main d’œuvre pour les entreprises.
Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels devient de plus en plus attractif pour les jeunes, au vu des avantages relativement intéressants qu’il offre.
Ainsi, les recalés de l’Education nationale auront toujours une chance de se recycler dans les centres de formation, avec à la clé un métier et un diplôme à la main. Le ministre en charge du secteur a signé des conventions avec plusieurs entreprises publiques et même privées, afin justement de «caser» les stagiaires qui bénéficieront d’une formation pratique dans plusieurs segments.
Il s’agit d’un vaste chantier de réforme entrepris ces dernières années dans le secteur, et ce dans la perspective d’en faire un réel réservoir de main d’œuvre qualifiée pour les besoins du monde du travail sur le marché national.
Par : Mokrane Chebbine