Le Directeur général de l’Administration pénitentiaire et de réinsertion, Mokhtar Felioune, a annoncé mardi à Blida l’entrée en fonction en 2017 de 17 établissements pénitentiaires en remplacement de ceux créés avant 1962.
Inaugurant le nouvel établissement de rééducation et de réadaptation à Bouarfa, réceptionné en juin 2016 avec une capacité d’accueil de 1.000 détenus, M. Felioune qui a donné le coup d’envoi de la réalisation de trois ateliers de formation, a précisé dans une déclaration à l’APS que « l’année en cours verra la réception de 17 établissements pénitentiaires, construits selon les normes internationales et répartis sur les différentes wilaya du pays dont Ouargla, Médéa, Sétif et Tébessa ».
Ces nouvelles structures renferment des espaces de formation et d’enseignement, des bibliothèques et des salles de sport, a-t-il ajouté précisant que l’administration pénitentiaire accordait un intérêt particulier à la réadaptation et la rééducation.
Le responsable a rappelé que le nombre de détenus ayant suivi leurs études dans les trois cycles d’enseignement et ceux ayant bénéficié d’une formation avait augmenté de 2.900 détenus en 2003 à 42.000 actuellement outre 33.000 nouveaux inscrits pour la formation professionnelle à la prochaine session de février.
Il a ajouté à ce propos que « les détenus qui réussissent à l’examen du Baccalauréat ou de l’enseignement moyen ou la formation professionnelle bénéficieront de la grâce présidentielle en vue de les encourager à poursuivre leurs études ».
Dans le cadre de la coopération entre la Direction général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion et le bureau territorial de l’Organisation internationale de réforme pénale, pour le Moyen Orient et l’Afrique, le coup d’envoi de trois ateliers de formation professionnelle a été donné mardi.
M. Felioune avait procédé auparavant à Tipasa à l’inauguration, en compagnie de l’ambassadeur de Grande Bretagne à Alger Andrew James Noble, d’une unité pour femmes enceintes dans l’établissement de rééducation et de réadaptation de Koléa, avec un financement britannique. Il a annoncé la généralisation à l’avenir de cette expérience, à tous les établissements pénitentiaires du pays.