Initialement prévu pour le 10 novembre prochain, le lancement du nouveau système d’entrée et de sortie des voyageurs depuis et vers l’Europe sera finalement reporté. L’annonce a été faite par Ylva Johansson, la commissaire chargée des affaires intérieures, lors d’une réunion sur ce projet.
La Commission européenne a finalement décidé de changer la date du lancement de son nouveau système, qui vise à moderniser les contrôles sur les voyages depuis et vers l’Europe et de favoriser les échanges d’information.
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Selon Ylva Johansson, la date du 10 novembre 2024 n’est plus envisageable pour le lancement de son nouveau système de contrôle des frontières européennes. Cette décision fait suite à la déclaration de plusieurs pays européens, à l’image de la France, l’Allemagne et les Pays-Bas, qu’ils n’étaient pas prêts.
Inquiète sur ces retards, la Commission européenne espère que le nouveau système d’entrée et de sortie des voyageurs court séjour de l’espace Schengen sera lancé le plus tôt possible. La commissaire chargée des affaires intérieures précise qu’aucun nouveau calendrier n’a été dressé pour le lancement de l’EES.
Qu’est-ce que le nouveau système EES ?
L’EES est un système d’évaluation des risques qui a pour objectif de moderniser les contrôles aux frontières européennes et de remplacer le traditionnel tamponnage des passeports des passagers qui voyagent dans l’un des pays membres de l’espace Schengen, à l’exception de Chypre et de l’Irlande, et quatre pays associés à Schengen – l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.
Par ailleurs, ce nouveau système s’appliquera aux voyageurs en provenance des pays tiers qui prévoient des voyages court séjour en Europe, pour une période maximale de 90 jours, sur une période de 180 jours, notamment pour des visites, des vacances et des voyages d’affaires.
Le mode d’emploi de l’EES est très simple. Lorsqu’il sera opérationnel, les voyageurs devront présenter leurs passeports, prendre une photo et numériser leurs empreintes digitales. Une procédure qui permettra à ces pays d’enregistrer les entrées et sorties sans passeports.
De plus, la mise en place de l’EES permettra aux autorités européennes de réprimer les séjours qui dépassent la durée de validité de leurs visas de court séjour.
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