Hicham Boudaoui monte en puissance. S’imposant comme un élément important au sein de la formation de l’OGC Nice, il fait parler de lui en France. Désormais, il a pour objectif de s’imposer comme une pièce maitresse en sélection nationale.
Hicham Boudaoui enchaine les bonnes performances avec l’OGC Nice depuis l’entame de l’actuel exercice. De quoi inciter les responsables niçois à le blinder. Il a y a environ un mois, le joueur a prolongé son contrat avec les Aiglons pour quatre autres saisons, soit jusqu’en 2027.
Il faut dire que les bonnes performances du pur produit de l’académie du Paradou ne sont pas passées inaperçues des médias français. En effet, ils ont encensé le joueur. On cite notamment le journal spécialisé « L’Equipe », qui a consacré une page au joueur dans son édition d’hier.
«C’est le joueur facile par excellence. Quand il y a le moindre pépin, tu le changes de poste, il lui faut cinq grosses secondes pour tout comprendre. Mais il est le mieux devant la défense ». Explique l’entraîneur de l’OGC Nice Didier Digard. Et d’ajouter : « On a l’impression qu’il vole, tu ne le vois pas mais il est sur tous les ballons. Il a cette faculté à bien se placer et à faire les bons efforts, avec ce très gros volume qui lui facilite les choses ».
Le coach niçois n’a pas hésité de dire que l’international algérien lui fait rappeler l’ancien international français Jean Tigana. « Des entraîneurs étaient réticents à le mettre plus bas car il est frêle et ils aiment avoir des joueurs plus costauds, mais il compense avec son intelligence, son bon jeu de tête malgré sa taille (1,75m).Il me fait un peu penser à Jean Tigana ».
« Je donne tout, sans calculer »
Dans l’article que lui a consacré le journal « L’Equipe », le natif de Béchar revient sur ses débuts avec l’OGC Nice. Il révèle le secret de la réussite au club de la Côte d’Azur.
«Je donne tout, sans calculer. J’ai toujours été comme ça (…) A mon arrivée à Nice, je ne connaissais pas la langue et j’étais timide. Mais là, c’est beaucoup mieux, je peux parler avec mes coéquipiers et je n’ai jamais été timide sur le terrain. J’ai besoin de faire les efforts à fond. Même quand je suis blessé, mon corps n’y arrive pas mais je force ! Si l’entraîneur donne une journée libre, c’est bien pour se reposer, mais l’entraînement me manque et mon corps ne s’adapte pas à l’inactivité. Quand je reviens, je me sens tout bloqué ». Raconte l’international algérien (11 sélections).
Certes, le joueur a fait une bonne formation dans l’académie du Paradou. Mais il a fait en sorte de progresser tactiquement depuis son arrivée à Nice afin qu’il soit plus performant. « La première année, j’ai compris qu’il fallait que je progresse sur la tactique, car je n’en avais pas trop fait en Algérie. J’apprends vite avec Fred et j’ai pris les repères, c’est devenu facile pour moi sur le terrain, je sais où je dois me déplacer ». A-t-il ajouté.