La sélection nationale achève l’année 2022 par une défaite, concédée en amical face à la Suède à Malmö (0-2). Une année de tous les échecs à mettre aux oubliettes. Mais il va falloir en tirer les enseignements.
Nommé sélectionneur national en août 2018, Djamel Belmadi a réussi à se frayer un chemin vers la gloire avec l’équipe nationale d’Algérie. En effet, il a mené sa bande à remporter la CAN-2019 en Egypte après 29 ans de disette. Mieux, il a réalisé une série impressionnante de 35 matchs sans défaite. Un nombre de matchs d’invincibilité qu’aucun sélectionneur algérien n’a pu l’atteindre par le passé.
Hélas, l’année 2022 n’a pas été porteuse de bonnes nouvelles et performances pour les « Fennecs ». Le calvaire a commencé à partir du mois de janvier au Cameroun, à l’occasion de la CAN-2021. Avec 2 défaites et 1 nul, les Verts auront réalisé l’une de leur plus mauvaise participation dans la compétition continentale.
Après cet échec, les supporters algériens avaient décidé de tourner la page. Ils étaient unanimes à dire qu’il s’agit juste d’un accident de parcours et que la double-confrontation face au Cameroun, dans les cadres des barrages pour la qualification pour la Coupe du Monde au Qatar, sera l’occasion à Mahrez et consorts pour rectifier le tir.
Belmadi trop contesté
Ayant prit une sérieuse option au maudit stade Japoma au match aller, les Verts n’ont pas terminé le boulot au Stade Mustapha Tchaker de Blida au match retour. La route pour le Qatar a été barrée par Karl Toko-Ekambi dans les derniers instants du match retour dans un scénario cruel, faut-t-il le dire. Le 29 mars 2022 restera sans doute à jamais gravé dans la mémoire des Algériens puisqu’il s’agit de l’une des grandes désillusions du football national.
Depuis, Djamel Belmadi, qui a décidé de poursuivre l’aventure, a commencé à perdre sa crédibilité. Certes, la sélection nationale s’est refait une santé après avoir entamé en fanfare les éliminatoires pour la CAN-2024 et remporté les matchs amicaux face à l’Iran, à la Guinée et au Nigéria. Mais il n’en demeure pas moins que ses performances laissent à désirer…Ce n’est plus la sélection nationale qui gagne avec l’art et la manière, comme ce fut le cas entre 2018 et 2021. Il faut dire que le sélectionneur fait l’objet de plusieurs critiques. En effet, les spécialistes et consultants des plateaux TV osent contester ouvertement ses choix, lui qui était, pourtant, dans un passé proche une ligne rouge à ne pas franchir.
Les deux contre-performances lors du dernier stage en mois de novembre, respectivement face au Mali et à la Suède, ont refait ressurgir les doutes avec des signaux préoccupants de rechute. Cela suscite aussi des interrogations s’il s’agit vraiment de la fin d’un cycle qui nécessite un grand remaniement au sein de la sélection…Une chose est sûre, l’année 2022 est à oublier, mais il faudra en tirer les enseignements.