Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, Djamel Belmadi est toujours en poste car il n’a pas encore résilié son contrat. Reste à savoir maintenant s’il va marquer sa présence à Alger dans les jours à venir, étant donné qu’il n’a pas été notifié de son licenciement.
L’échec cuisant de l’équipe d’Algérie en Coupe d’Afrique des Nations-2023 a incité la fédération algérienne de football de tourner la page Belmadi. Certes, ce dernier avait annoncé son départ juste après l’élimination de la CAN-2023 et s’était même mis d’accord avec Walid Sadi, à Bouaké, pour une séparation à l’amiable. Mais comme ce dernier s’est précipité pour annoncer la nouvelle, cela n’a pas été du gout du coach qui avait changé d’avis en refusant de partir.
Les deux parties se sont contentées d’échanger deux correspondances, mais sans pour autant qu’il ait du concret. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, Belmadi est toujours en poste, en étant protégé par un contrat en béton jusqu’en 2026. Un dossier chaud qui n’a pas encore été bouclé la FAF, au moment où le nouveau sélectionneur national, Vladimir Petkovic, s’apprête à entamer ses fonctions à la tête de l’équipe d’Algérie à partir du stage du mois de mars, qui sera ponctué par le tournoi FIFA.
Belmadi bientôt à Alger pour marquer sa présence ?
Il faut dire que la situation du poste du sélectionneur national reste complexe, avec la coexistence de Djamel Belmadi, sous contrat pour deux autres années, et de l’arrivée de Vladimir Petkovic.
Pour le moment, c’est le statu quo de l’affaire. On ne sait pas quelle est la prochaine procédure des deux parties, entre une Instance fédérale qui veut à tout prix en finir avec le dossier, et un entraineur qui s’entête pour résilier son contrat à l’amiable. Certes, selon l’entourage de Belmadi, ce dernier aurait accepté de percevoir une indemnité de trois mois de salaire (plus 600.000 euros) et quitter ainsi définitivement son poste. Mais rien de concret pour le moment.
Toujours sous contrat, Belmadi pourrait retourner à Alger dans les jours à venir, étant donné qu’il n’a pas été notifié de son licenciement. Autrement dit, il n’a pas été limogé et du coup, il se considère toujours en poste à la tête de la sélection nationale. Il faut dire que le technicien franco-algérien de 48 ans sait très bien que son absence pourrait pousser la FAF à engager un huissier de justice pour le mettre en situation d’abandon de poste et prendre ainsi de l’avance dans le cas où le litige sera porté à la FIFA. Dans tous les cas de figure, les prochains jours nous vont révéler la suite de ce feuilleton qui tarde à connaitre son épilogue…