Le néo-international algérien, Houssem Aouar, a accordé une interview à Corriere Dello Sport. Il parle notamment de ses ambitions avec sa nouvelle équipe, l’AS Rome, et sa participation avec la sélection nationale dans la CAN-2023.
Ayant décidé de quitter l’Olympique Lyonnais au terme de la saison écoulée, Houssem Aouar était convoité par plusieurs clubs. Mais il a finalement opté pour l’AS Rome. Club avec lequel il compte relancer sa carrière après une saison ratée à l’OL. Il explique son choix.
« Je ne pouvais rater l’opportunité de travailler sous la coupe d’un entraineur comme José Morinho. Même le manager général du club, Tiago Pinto, a su me convaincre. Aussi, l’AS Rome est un prestigieux club en Italie qui ne se refuse pas ». Dira-t-il.
Le néo-international algérien affiche ses ambitions avec sa nouvelle équipe. « « Je veux rendre les tifosi fiers de moi et de l’équipe. Pour leur faire plaisir, nous devons nous battre pour le maillot et offrir du spectacle sur le terrain, en essayant de gagner chaque match. L’ambition est là mais chaque match doit être abordé avec humilité ».
Il dévoile également son idole, qui n’est autre que Zinedine Zidane. « Il est unique et inimitable. Je n’atteindrai jamais son niveau. C’est mon joueur préféré pour sa technique et son élégance. À Lyon, il a facilité mon intégration quand j’étais jeune. Il m’aidait et me protégeait ».
Participation à la CAN-2023 avec l’Algérie, Aouar prévient déjà l’AS Rome
Interrogé sur sa participation avec la sélection nationale dans la CAN-2023 en Côte d’Ivoire, Houssem Aouar envoie un message indirect à l’AS Rome concernant son absence le mois de janvier prochain.
« C’est une question sensible que je préfère ne pas aborder. Je dis juste que je suis fier de représenter l’Algérie. Et je suis sûr que la Roma, qui renferme un effectif étoffé, pourra m’abandonner pendant la CAN ».
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Le milieu de terrain formé à l’OL rend un vibrant hommage à sa maman. « L’attachement est fort à ma mère. Elle est née en Algérie, mon père en France. Mais c’est maman qui m’a élevé, moi et mes deux frères aînés, travaillant dur dans le sauvetage médical. Il m’a appris les principales valeurs : avant tout le respect. Pour moi, le plus grand bonheur est de savoir qu’aujourd’hui elle est fière de moi ». En revanche, il ne veut pas parler de son père. « Je ne veux pas parler de lui », dira-t-il.