Amine Aksas tacle une nouvelle fois Djamel Belmadi. Il affirme que personne ne peut l’empêcher de critiquer le sélectionneur national.
Lors de la conférence qu’il a animé dimanche dernier, Djamel Belmadi n’a pas caché d’exprimer son agacement quant aux critiques dont il fait l’objet sur les plateaux des chaines de télévision privées. Sa déclaration a fait régir Amine Aksas qui tacle une nouvelle fois le sélectionneur national.
« Belmadi se prend pour qui pour qu’on ne parle pas de lui ? On est des consultants, je pense qu’on a le droit de parler. L’Algérie est un pays démocrate, et comme on critique le président de la république ou un ministre, un sélectionneur national doit aussi faire l’objet des critiques. Seulement, les critiques doivent rester dans le cadre du respect, c’est ce qu’on est en train de le faire ». A-t-il répondu à Belmadi, sur le plateau d’une chaine de télévision sportive privée.
Aksas ne s’arrête pas là. En effet, il ajoute : « Belmadi a déclaré qu’on ne parle que de la corruption dans les plateau. Oui monsieur, il y a de la corruption dans notre football. Si tu vis entre le Qatar et la France, nous, nous vivons en Algérie et nous sommes au courant de ce qui se passe dans le milieu footballistique ».
Belmadi, le mal-aimé d’Aksas ?
Il faut dire que ce n’est pas la première fois qu’Amine Aksas tacle Belmadi. Il y a quelques mois, il a accusé le sélectionneur national d’avoir perdu le contrôle de son groupe.
« Franchement, le sélectionneur national a perdu le contrôle de son groupe. Il ne sait pas ce qui est en train de faire. Ce n’est pas du tout le cas de 2018. L’affaire Delort en est la preuve. Après tout ce qui a déclaré à propos du joueur, il l’a fait sortir de la liste des bannis. Un joueur que l’Algérie lui a fait un nom ». A-t-il déclaré sur le même plateau.
Il y a quelques semaines, l’ex-défenseur du CRB a lâché une bombe. Toujours sur le même plateau, il a accusé Belmadi « d’avoir convoqué via la pression du Facebook » l’année passée lors des barrages face au Cameroun.