La mise à l’écart de Farès Chaïbi de l’équipe d’Algérie a suscité moult interrogations. Alors que Vladimir Petkovic n’a pas donné des arguments convaincants, cela a ouvert les portes aux spéculations s’il y a réellement un cas Chaïbi.
C’est ce matin que Vladimir Petkovic a dévoilé la liste des joueurs retenus pour les deux premières journées des éliminatoires de la CAN-2025, respectivement face à la Guinée Équatoriale et au Libéria. Comme il fallait s’y attendre, il y avait bel et bien des surprises. On cite, entre autres, la mise à l’écart de Farès Chaïbi.
C’est la deuxième fois de suite que son nom ne figure pas sur la liste. Le mois de juin dernier, sa mise à l’écart avait surpris tout le monde. On se souvient bien des explications du sélectionneur national qui avait reproché au joueur un « manque de constance », tout en l’appelant à « redoubler d’efforts ». Et pourtant, l’ex-Toulousain a été l’auteur d’une saison époustouflante, avec 4 buts et 13 passes décisives en 37 matchs, pour sa première à l’étranger et à 21 ans seulement.
Lors de la conférence de presse de ce matin, le technicien bosniaque n’a pas donné des arguments convaincants. En effet, il a justifié la mise à l’écart du joueur par « des choix techniques ». À son poste, on ne trouve pas des joueurs meilleurs que lui, avec un Houssem Aouar dont le niveau régresse, et un Amir Sayoud de 34 ans. Alors, comment se passer des services d’un joueur qui évolue dans l’un des cinq grands championnats européens, à savoir la Bundesliga, pour convoquer des joueurs du championnat saoudien ?
Autant de questions que se posent les supporters algériens. De quoi ouvrir les portes aux spéculations si la mise à l’écart de Chaïbi est réellement pour des raisons techniques, ce qui est étonnant, ou bien, il y a une autre raison extra-sportive qui se cache derrière.
Des choix trop contestés
Outre la mise à l’écart de Farès Chaïbi, les supporters algériens ont contesté d’autres choix de Vladimir Petkovic. Comme c’est le cas avec la convocation de Youcef Atal, actuellement sans club. Le sélectionneur national a défendu son choix, en affirmant qu’il a fait appel au joueur juste pour le soutenir. Mais en équipe nationale, il n’y a absolument pas place aux sentiments, notamment lorsqu’il s’agit des matchs officiels.
Et pourtant, il y a un certain Saâdi Radouani en championnat national. Auteur d’une excellente saison avec l’USM Alger, le joueur aurait pu être une bonne alternative sur le flanc droit, d’autant plus qu’il jouit d’une riche expérience africaine. Mais le coach en a décidé autrement.