Equipe Nationale Algérienne: Quel entraîneur pour les Verts ?

Equipe Nationale Algérienne: Quel entraîneur pour les Verts ?

En quatre années, soit depuis la fin du Mondial-2014, la sélection nationale aura connu la succession de pas moins de six techniciens depuis le départ de Vahid Halilhodzic, dont le dernier en date est le limogeage de Rabah Madjer.

Ils se sont succédé à la barre technique des Verts : Christian Gourcuff (19 juillet 2014-avril 2016), Nabil Neghiz (intérim avril-juin 2016), Milovan Rajevac (juin-octobre 2016), Georges Leekens (30 octobre 2016-janvier 2017), Lucas Alcaraz (avril-octobre 2017) et Rabah Madjer (octobre 2017-juin 2018). Hormis le technicien français, qui avait émis le vœu de mettre un terme à son contrat avec la FAF, les quatre autres sélectionneurs ont été remerciés pour mauvais résultats. Des sélectionneurs limogés en un temps record notamment le Belge Leekens, le Serbe Milovan Rajevac et l’Espagnole Alcaraz. Et la palme revient à Georges Leekens qui a pris en main les Verts moins de trois mois pour avoir échoué notamment en Coupe d’Afrique 2017… L’épisode Madjer, qui dure pratiquement depuis des mois, étant définitivement terminé, le président de la FAF devra désigner le nouveau patron des Verts rapidement pour poursuivre les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Cameroun-2019) avec le match face à la Gambie en septembre puis face au Bénin moins d’un mois plus tard. Au jeu des CV et des noms de techniciens, plusieurs propositions sont annoncées dont celui de Vahid, Gourcuff ou encore Hervé Renard, l’actuel coach du Maroc, et Queiroz, sélectionneur de l’Iran. Mais aucun de ces noms proposés ne sera en mesure de succéder à Rabah Madjer, du moins dans l’immédiat, pour une raison ou une autre. Le président de la FAF, Zetchi, qui confirme que «Halilhodzic et Renard sont tous les deux dans notre liste, Queiroz le coach de l’Iran, c’est un coach chevronné, il a une expérience avec l’Iran, il peut être dans notre liste», aura donc une délicate mission pour ne pas se tromper à nouveau dans ses choix. Sur ce point, Zetchi est clair : «On ne va pas se précipiter, on va attendre la fin de la Coupe du monde, ou même l’élimination de certaines sélections, je pense qu’il y aura des coachs qui vont quitter leurs sélections actuelles, et avec la DTN et le BF, on va étudier le dossier, j’espère qu’on va ramener un coach qui donnera une autre dimension à l’EN». Telles sont les déclarations du président de la FAF au terme de sa réunion avec Madjer dimanche qui aura duré 10h à l’issue de laquelle le limogeage du sélectionneur a été décidé. «On va choisir un coach et sans garantie écrite aucune de ce dernier, nous en tout cas, on souhaite opter pour le meilleur, mais le meilleur n’est pas forcément le plus cher, il faut juste trouver quelqu’un qui connaît le football algérien et africain aussi, et qui a réussi des résultats avec une sélection africaine ou à l’échelle internationale, on voudrait aussi que le sélectionneur parle au moins la langue française afin qu’il puisse communiquer», voici ainsi les premiers détails sur les qualités du futur sélectionneur national. Tout en reconnaissant avoir échoué dans les choix des sélectionneurs engagés (Alcaraz et Madjer), le président de la FAF affirme que l’Algérie aura son sélectionneur avant la Gambie. «La Coupe du monde prendra fin à la mi-juillet ; à partir de là, on peut se mettre une date butoir pour installer le nouveau sélectionneur au plus tard à la fin juillet, afin qu’il ait un peu plus d’un mois pour préparer le stage de septembre et le déplacement en Gambie», a-t-il déclaré en écartant l’idée d’intérimaire… Wait and see.

Ahmed A.