Kamel Mohamed

Les exemples de mauvaise gestion des clubs sont légion quand on sait que le CRB a perdu son premier match de championnat par forfait faute de licences des joueurs. Ceux qui sont chargés de gérer le club portent l’entière responsabilité de ce qui arrive au CRB et il est difficile dans ce cas de figure d’exiger de l’entraineur et encore moins des joueurs de fournir de bonnes prestations. Cela se répercute sur le niveau des joueurs qui ne se donnent pas à fond dans le championnat et les entrainements.
Idem pour le MC Alger qui aurait pu prétendre à de meilleurs résultats. Avec tous les moyens matériels dont il bénéficie et la richesse de son effectif, le club a raté tous ses objectifs la saison dernière et continue sur la même voie puisqu’il a été éliminé de la Ligue des champions d’Afrique. Pis encore, le club connaît une crise au niveau de l’encadrement suite au limogeage puis à la réhabilitation de son directeur général. Du jamais-vu dans un club. Le MC Oran qui a tout fait pour engager l’ancien entraineur national du Maroc, Badou Zaki, s’est séparé de ce technicien pour se retrouver face à une crise en ce début de saison. Les autres clubs ne sont pas à l’abri des crises dans la mesure où il suffit de deux ou trois résultats négatifs pour que tout s’écroule. A cela s’ajoute le mauvais comportement des supporters, lesquels sont manipulés directement ou indirectement par les dirigeants des clubs. Quand ces derniers s’adonnent à des déclarations incendiaires, ils ne peuvent qu’attiser la violence et la haine chez les supporters.
Cela a été surtout constaté en fin de saison quand des dirigeants et présidents de club s’accusent mutuellement. Cet environnement fait que le niveau du championnat d’une manière générale régresse d’année en année ; d’où l’absence de plus en plus de joueurs locaux dans la sélection nationale. En d’autres termes, le constat de Belmadi de ne retenir aucun joueur est sans appel.