La harga étant déjà un sujet sensible, elle le devient encore plus lorsqu’il s’agit d’enfants car, effectivement, le dangereux phénomène d’émigration clandestine n’épargne pas cette catégorie innocente. Ces derniers se retrouvent souvent exploités comme c’est le cas cette-fois ci, sauf que les auteurs de cette exploitation ne sont autres que leurs compatriotes.
La police espagnole a réussi a démantelé un réseau de criminels algériens à Majorque dans un bâtiment abandonné de la rue Manacor de Palma. Un réseau qui exploitait et utilisait les harraga mineurs à des fins illégales à savoir au moins 150 délits. Selon le journal espagnol ABC, un quadragénaire d’origine algérienne est à la tête de ce réseau composé de 16 personnes dont 13 qui ont été arrêtées.
Le bâtiment dans lequel le « leader » de ce réseau vivait est connu sous le nom de « maison de la terreur », il représente est un véritable foyer de délinquance. Les 13 détenus ont été déférés à la justice, ils ont été libérés par la suite alors que leur « leader » est entré en prison.
Ces mineurs qui ont illégalement pris le large
Ces derniers temps, la harga n’épargne personne. Prendre le large et partir vers l’autre coté de la méditerranée, un risque qui séduit toutes les tranches ; hommes, femmes et personnes âgés. Bien que tout cela soit une triste réalité, une autre plus grave est relevée, celle de la harga des enfants. Raison pour laquelle l’Espagne a apporté une modification pour protéger ces derniers.
le Conseil des ministres d’Espagne a approuvé un arrêté royal concernant la modification de la réglementation et du régime juridique des mineurs et des anciens placés sous tutelle des régions espagnoles pour favoriser leur intégration. Cette insertion des migrants mineurs en situation irrégulière intervient suite à la proposition du ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations.