Le nombre des migrants clandestins explose, et le phénomène social connu sous le nom de harraga a pris une ampleur inquiétante et continue à enregistrer des chiffres alarmants.
En effet, on voit des adolescents, des enfants, des femmes et des hommes dans des embarcations devant les conduire sur les rives nord de la Méditerranée. Ces derniers fuient leur pays et joignent l’Europe dans l’espoir d’une vie meilleure.
Malheureusement, certaines, voire beaucoup de ces candidats embarquant sur des » bateaux de mort » pour une destination incertaine, finissent par arriver » des corps sans vie » aux côtes espagnoles.
À cet égard, beaucoup de parents, familles et proches de candidats à l’émigration clandestine se demandent sur le sort des cadavres des harraga non-identifiés.
LADDH : l’Espagne ne pratique pas l’incinération des corps
En fait, la Ligue Algérienne des Droits de l’Homme (LADDH) a indiqué, par le biais de sa page Facebook officielle, que les autorités espagnoles ne pratiquent pas l’incinération des corps.
» Nos contacts en Espagne ont tenus à préciser que pour ce qui est des harraga, disparus ou morts en mer, les procédures d’identification prennent parfois des mois et entre autres leurs corps sont conservés sans des morgues « , a écrit la LADDH.
La même source a ajouté : » passant un certains délais, ces corps seront inhumés avec des numéros d’identification. Ils nous ont précisé que l’Espagne ne pratique pas l’incinération des corps « .
Par ailleurs, la présidente et fondatrice du Centre international pour l’identification des migrants disparus (CIPIMD), a révélé, hier, dans le journal télévisé de Berbère Télévision que 1700 harraga algériens ont réussi, en deux week-ends seulement, à atteindre les côtes espagnoles.