Essai : Mazda3

Essai : Mazda3

La nouvelle Mazda3 sera commercialisée à l’automne. Plus élégante et moderne, plus dynamique aussi, elle entend bien faire sa place dans un segment très encombré. Premier essai en avant première.

La Mazda3, troisième du nom, ralliera les concessions dès l’automne prochain. Nous avons eu l’occasion d’essayer rapidement les tout premiers modèles de présérie en avant première.

Pas question de se rater au moment de renouveler un modèle qui s’est tout de même vendu à près de 3,5 millions d’exemplaires, générations 1 et 2 confondues. D’autant plus que le segment de marché sur lequel elle se positionne représente en Europe presque un quart du total et rien moins que 3millions de véhicules/an.

Chez Mazda en France on en est parfaitement conscient « la Mazda3 est très importante pour nous, son segment représente 30% des ventes en France. Tous les constructeurs y sont présents, Volkswagen, Audi, BMW, les marques premium allemandes donc mais aussi les généralistes français. La bataille sera rude ».

Un design dynamisé

Alors autant mettre toutes les chances de son côté. Et question design le travail a porté ses fruits. En reprenant le style « Kodo », l’âme en mouvement en japonais, si cher à la marque, les designers japonais ont réussi là une voiture élégante aux lignes dynamiques. Comme aime à le répéter le designer en chef du projet Mazda3, Tabata Koji « le style Kodo c’est la réunion entre la sophistication et la sportivité ». Un mélange agréable qui sied à ravir à la petite dernière du constructeur d’Hiroshima.

On remarque d’abord une calandre vorace surmontée d’un jonc chromé qui se perd sur le sommet de phares effilés. Puis les ailes renflées,puissantes, qui assoient véritablement la voiture.

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Plus large et longue la Mazda3 a vu son empattement comme ses voies avant et arrière progresser, mais ses porte à faux se réduire. Sa silhouette en ressort bien plus dynamique. D’autant que l’habitacle de notre version 5portes se reporte véritablement vers l’arrière. Autre détail styliste d’importance, les montants de pare brise (montants A) ont été vraiment très inclinés. L’allure n’est est que plus sportive.

A l’intérieur le travail des designers est en revanche des plus classique. Ils se sont juste attachés à orienter les différentes commandes comme la console centrale vers le conducteur. Séparant ainsi les deux univers,celui du poste de conduite et celui du passager. Les deux profiteront du large écran d’affichage central  de 7 pouces commandé par molette rotative.

Mais seul le conducteur utilisera l’affichage tête haute qui projette toutes les informations les plus importantes (vitesse, navigation,inter distance véhicule) dans sa ligne de vue. L’instrumentation pour le restant est classique et fonctionnelle, le tableau de bord se démarque toutefois par un compte tours central bien mis en évidence.

Pas de down-sizing

Disponible avec différentes motorisations essence et diesel,la Mazda3 propose une gamme de moteurs mais ne tombe pas dans la mode du downsizing. « Chez Mazda nous avons fait le choix d’éviter le down-sizing et de garder une cylindrée importante. Nous avons pris en compte la réduction des Nox (oxyde d’azote) dès le départ et nos moteurs sont aussi peu polluants que possible» explique Mazda France. « Nos moteurs essence présentent la particularité d’un taux de compression élevé (14 :1) et le bloc diesel un taux très bas (14 :1) tout ça pour conserver un grand agrément de conduite ».

Le bloc essence de 2 litres de cylindrées est ainsi proposé en versions 120 ch et 165 ch ; un bloc 1,5l de 100 ch est disponible sur certains marchés. En diesel en revanche une seule offre de 150 ch et 380 Nm. On regrettera l’absence d’une motorisation de 100/115 ch plus en phase avec les attentes du marché. Mais ce bloc 2.2 D Skyactiv-D de 150 ch que nous avons testé est une réussite.

Dynamique et équilibrée !

Accouplé au choix à une transmission 6 rapports mécanique ou 6 vitesses automatiques, il se montre prévenant, puissant et très réactif en toutes circonstances. Souple mais aussi très nerveux, il participe pour beaucoup de l’agrément de conduite de cette nouvelle Mazda3. Laquelle bénéficie également d’un châssis très équilibré, avec des mouvements de caisse maîtrisés.

Le train avant McPherson offre une excellente précision de conduite même si la direction à assistance électrique manque un peu de vie. La voiture est très plaisante à emmener et se montre vive et précise en toutes circonstances. On regrettera en revanche que les suspensions percutent un peu sur les raccords et petites irrégularités.

La Mazda3 sera proposée en deux type de carrosserie 4 et 5portes dès la rentrée prochaine. La version 2.0l de 120 ch en finition intermédiaire Elégance s’affichera à 22 600 € tandis que notre version d’essai sera proposée à partir de 27 200 € toujours dans cette même finition élégance.