À peine la troisième génération de l’Octavia est-elle commercialisée que déboule déjà le btreak. Une déclinaison d’importance, puisque ses prédécesseurs ont séduit un acheteur d’Octavia sur deux.
Conformément à la devise de la marque, les lignes de l’Octavia Combi se concentrent sur l’essentiel et s’affichent plaisantes mais terriblement classiques. Un dessin qui n’affirme son identité Skoda que dans certains détails, tels que la calandre ou les plis de tôle qui ceinturent la plaque d’immatriculation arrière, et que l’on rattache immédiatement à la famille Volkswagen. Une parenté qui n’a pas que des inconvénients. L’Octavia reprend ainsi la plate-forme MQB qui fait les beaux jours des Audi A3 et VW Golf . Un gage de qualité en ce qui concerne la tenue de route même si, avec la motorisation qui nous intéresse ici, l’impasse est faite sur l’essieu arrière multibras. Une omission qui pénalise surtout le confort, les suspensions de l’Octavia se montrant un peu sèches sur les chaussées les plus déformées. Rien de catastrophique, toutefois, d’autant que les passagers sont choyés sur d’autres plans.
D’une génération à l’autre, l’empattement a progressé de plus de 10 cm, assurant enfin un espace arrière suffisant pour des adultes. Voilà l’un des plus gros points faibles de la précédente génération corrigé, d’autant que cette amélioration ne se fait pas aux dépends du volume consacré aux bagages. Avec 610 dm3 annoncés par Skoda, le coffre a de quoi en remontrer à des modèles bien plus encombrants. Banquette rabattue, il atteint même 1.740 dm3 et, en option, le siège du passager avant peut se plier, dégageant ainsi une surface de chargement longue de 3 m. « Notre » voiture embarquait l’incontournable 2.0 TDI. Comme dans tous les modèles les plus récents du groupe, il développe ici 150 ch. Ses 320 Nm de couple, délivrés dès 1.750 tr/mn, assurent des reprises vigoureuses à bas régime, surtout lorsque ce deux-litres diesel est associé, comme ici, à l’efficace boîte à double embrayage DSG à 6 rapports
Malgré des efforts notables en matière d’insonorisation, ce diesel se fait toutefois un peu trop entendre lorsque le pied se fait lourd sur la pédale de droite. Mais, comme pour se faire pardonner, il se montre toujours peu gourmand avec, à l’issue d’un parcours exigeant composé d’autoroutes à vitesse libre et de routes de montagne, à peine plus de 6 l/100 km affichés à l’ordinateur de bord. À vérifier, mais l’Octavia met un point d’honneur à ménager le portefeuille avec un tarif digne de la catégorie inférieure, sans que la dotation de série en souffre. Ainsi, la clim’ bizone, les jantes alu ou encore le radar de recul sont de série. Et si les options composent une carte de gourmandises longue comme le bras, le break tchèque a le bon goût de les proposer à des tarifs raisonnables.