Le recours aux chimpanzés pour la recherche médicale sera considérablement réduit…
Le gouvernement américain a indiqué mercredi qu’il allait mettre à la retraite la plupart des 300 chimpanzés qu’il utilise pour la recherche, mais qu’il garderait un petit échantillon de 50 bêtes pour de possibles futures études sur les vaccins et le comportement. Les Instituts nationaux de la santé (NIH) ont ainsi annoncé qu’après deux ans de réflexion, ils avaient accepté quasiment l’ensemble des recommandations d’une équipe d’experts indépendants demandant de supprimer progressivement l’essentiel de leurs recherches biomédicales sur les chimpanzés.
Recherches sur la création d’un vaccin contre l’hépatite C
«Les NIH prévoient de réduire considérablement le recours aux chimpanzés dans la recherche biomédicale», a déclaré à la presse le directeur des NIH Francis Collins. «La majorité des chimpanzés que nous possédons devraient par conséquent être tout désignés pour la retraite». Les cinquante chimpanzés de la colonie restante ne devront pas se reproduire, et pourront être utilisés pour des recherches sur la création d’un vaccin contre l’hépatite C ou pour étudier le comportement et la psychologie des animaux, a-t-il précisé.
L’une des recommandations non retenue par les Instituts nationaux de la santé concerne toutefois la nécessité de fournir au moins 93 m2 à chaque chimpanzé. Selon Francis Collins, il n’existe à l’heure actuelle pas assez d’informations probantes permettant de soutenir cette requête. La décision sur la mise à la retraite des chimpanzés sera mise en oeuvre dans les prochains mois et années, a ajouté Francis Collins.