Les recherches d’un logement des étudiants pour la rentrée prochaine ont débuté en France, les étudiants algériens admis dans les universités françaises se préparent à une course aux logements dès la reprise des services de l’ambassade et l’obtention des visas.
En France, les prix oscillent entre 347 et 885 euros pour la location d’un studio, le bien le plus prisé par ces jeunes, selon une nouvelle étude réalisée par le site LocService, spécialiste de la location entre particuliers, si le prix moyen d’un studio de 23 mètres carrés est de 506 euros en France, les tarifs peuvent vite grimper selon les villes, rappelle ce spécialiste depuis 15 ans de la location entre particuliers.
Le site a analysé 50 000 demandes de locations d’étudiants réalisées sur les 12 derniers mois et constate qu’en moyenne les étudiants ont un budget (avant aides) de 602 euros par mois pour louer un logement. Selon cette étude, les étudiants cherchent majoritairement un studio ou un T1 (57 %), devant la collocation (20 %), le T2 (16 %) et la chambre (7 %).
Au sein de l’hexagone, les budgets ne sont pas les mêmes. Un étudiant dispose en moyenne d’un budget de 541 euros en province contre 781 euros en région parisienne. La ville la plus chère pour louer un studio est sans grande surprise la capitale, avec 885 euros de loyer chaque mois, neuf des dix villes étudiantes les plus chères sont situées en Île-de-France : Nanterre, Créteil, Guyancourt, Champ-sur-Marne, Saint-Denis, Cergy, Orsay et Evry, avec des prix oscillant entre 745 et 611 euros.
En province, la ville où le loyer est le plus élevé est Nice, avec 613 euros pour un studio, Bordeaux est la deuxième ville la plus chère de province (565 euros), devant Lyon (564), Villeurbanne (523), Marseille (503), Lille et Montpellier (495), ou Strasbourg (485).
Les villes les moins onéreuses sont Le Mans et Poitiers (347 euros), Brest, Limoges (355 euros) et Saint-Etienne (362 euros). Angers arrive peu après avec un loyer de 380 € par mois, loin derrière Nantes (442 €) ou bien même Tours (404 €).
En outre, Pour LocService, la crise du Covid-19 ne devrait pas impacter significativement le marché du logement étudiant. “Cette activité est surtout dépendante des admissions sur Parcoursup (effectives depuis le 19 mai 2020) et des résultats du bac qui se baseront cette année sur les notes du contrôle continu. Si ceux-ci ne seront connus officiellement qu’à partir du 7 juillet, beaucoup d’étudiants en ont déjà une idée relativement précise, ce qui accélère le début des recherches de logement” relèvent les auteurs de l’étude.
Rédaction d’Algérie360