Ces dernières années, le taux d’acceptation des demandes de permis d’études au Canada ou au Québec pour les Algériens a été marqué par une baisse importante. Une situation qui commence enfin à connaitre des changements positifs.
Face au taux de refus élevé des permis d’études au Canada, les étudiants algériens se sont dirigés en masse vers Campus France. Mais cela ne devrait pas tarder.
En effet, le taux d’acceptation des permis d’études pour africains, dont les Algériens, connait, ces derniers mois, une hausse importante ; qui vient d’être confirmée par une responsable de l’Immigration canada.
Études au Canada en 2023, quel taux d’acceptation ?
Intervenant ce lundi 5 décembre 2022 dans le média Radio-Canada ; la porte-parole d’Immigration Canada Isabelle Dubois rapporte de bonne nouvelle pour les étudiants algériens. Selon elle, les chiffres repartent à la hausse.
« Entre 2021 et aujourd’hui, il y a eu une augmentation des taux d’acceptation des étudiants africains francophones (Les Algériens concernés). Le chiffre est passé de 27 à 41 pourcents actuellement », a annoncé la porte-parole d’Immigration Canada.
Dans le détail, la responsable canadienne souligne que le taux d’approbation pour les étudiants venant d’Algérie connait une hausse de 14 à 33%. Les Tunisiens viennent à la tête des acceptations avec 71 %. Quant aux marocains, ils sont 55 pourcents à être acceptés.
De son côté, la directrice des affaires étudiantes au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Kathleen Slobodian, indique que son département veut plus d’étudiants africains. Selon elle, leur intégration est très facile.
« On recrute en Afrique, car on sait que les étudiants africains s’intègrent très facilement. On sait bien qu’ils veulent rester dans notre région. Pour nous, l’objectif, c’est qu’ils travaillent », a-t-elle souligné.
Les frais d’études au Canada vont-ils baisser en 2023 ?
À partir de la rentrée prochaine (automne 2023), les frais d’études dans les cégep et les universités connaitront une baisse importante pour les étudiants étrangers et algériens.
En effet, les étrangers, dont ceux venus d’Algérie, paieront les mêmes frais de scolarité que les Québécois. Par exemple, pour une université, il paiera 3 000 dollars canadiens au lieu des 24 000 dollars canadiens demandés auparavant.
Pour faciliter les étudiants étrangers à s’intégrer et financer leurs études, un programme l’opportunité de travailler jusqu’à 20 heures par semaine sera aussi mis en place par les organismes d’immigration. À travers cette démarche, le Canada vise à attirer beaucoup plus de main-d’œuvre, en raison de la pénurie que frappe le pays depuis plusieurs mois.
En plus de tout ça, un « accompagnement personnalisé » sera réservé à chaque étudiant étranger dès son arrivée sur le territoire canadien. Rien de mieux pour une intégration facile et rapide.
Avec cette nouvelle stratégie, le Canada devrait absorber une bonne partie des étudiants algériens qui pour la majorité optaient, jusqu’à aujourd’hui, pour la France, en raison de la facilité des procédures et les avances sociaux.